Ce Bruit du Passé

Ce Bruit du Passé raconte l'histoire d'une femme qui tente désespérément de surmonter l'horrible traumatisme qu'elle a subi dans son enfance. Au début de l'histoire, Emily reçoit une boîte contenant les affaires de son père, ce qui engendre en elle un mal de tête terrible qui va en s'aggravant. Le seul soulagement qu'elle parvient à trouver provient d'un son, celui d'un bruit de craquement. Dans la poursuite désespérée de cette obsession elle se détache de plus en plus de la réalité et finit par être une menace pour sa propre fille.

Bonjour!
Nous sommes une petite équipe de passionnés, réunis autour de la jeune réalisatrice Elizaveta Vinogradova, composée de deux producteurs, Taya Mazna et Pierre Lastu, ainsi que de tous les autres dont vous pouvez retrouver les informations dans l'onglet dédié.

Nous mettons tout en oeuvre pour donner jour à l'idée forte d'Elizaveta à travers un court-métrage d'horreur troublant et captivant dont le script a déjà remporté le Best Script Award - London (2024) et été sélectionné pour les Prague Screenplay Awards (2024) et le Tuesday of Horror (2024).

Ce Bruit du Passé explore la récurrence du traumatisme à travers l'obsession dangereuse d'un esprit malade. Certains événements laissent une empreinte si profonde que les souvenirs se répètent sans fin, déclenchant des réactions physiques intenses. La mise-en-scène du comportement autodestructeur mais étrangement gratifiant d'Emily s'inscrit dans une interprétation expressionniste de ce que l'on ressent quand on est à la fois la victime et le transmetteur du traumatisme familial. C'est le sentiment inéluctable de la douleur, de l'impuissance et des dommages inévitables..

Pour intensifier cette sensation de perte de contrôle, le récit est narré à travers deux perspectives. Les spectateurs sont plongés dans les délires et hallucinations d'Emily. L'esthétique de son monde évolue progressivement, reflétant son état mental, avec des éléments visuels de plus en plus déformés et oppressants. En parallèle, le point de vue de Mia offre une dimension d'observation et de compréhension de la détérioration de sa mère, soulignant à la fois la détresse et l'espoir de briser le cycle de répétition du traumatisme.

La création d'une atmosphère horrifique tout en maintenant une profondeur psychologique tient à coeur à Elizaveta qui souhaite saisir la peur humaine de l'inconnu, de l'obscurité cachée en profondeur. Pour cela, elle va utiliser des techniques visuelles telles que les ombres et les reflets pour capturer l'angoisse et l'incertitude. Quant au son, il joue un rôle crucial, avec un paysage sonore tendu et des bruits oppressants qui renforcent l'immersion dans l'univers mental tourmenté d'Emily. Son paysage sonore est marqué par un bourdonnement inquiétant qui monte en intensité à chaque scène. Les bruits autour d'elle deviennent accablants, presque douloureux. Cependant, lorsqu'elle entend un "CRACK", que ce soit un œuf ou ses propres os, c'est un son fort et clair, mais avec un aspect réconfortant. Cela occulte l'environnement qui l'étouffe, appaise son terrible mal de tête et, se concentrant sur ce bruit, lui permet d'en savourer les détails. Malheureusement, cet effet apaisant s'atténuera avec chaque objet/nourriture qu'elle écrasera, il lui faut aller toujours plus loin.

Nous prévoyons un tournage du 25 au 30 avril 2024 en région parisienne et l'essentiel est déjà organisé et préparé, étant en grande partie auto-financé, mais il nous manque encore un peu de financement pour boucler le budget.

C'est pourquoi nous avons besoin de votre soutien!

Toute participation serait grandement appréciée.

Alors, au nom de toute l'équipe, merci!