Bordel à Avignon

Moi c’est Magali.

Je suis autrice et comédienne et j’ai grandi avec plein de rêves qui n’ont pas voulu rester à leur place.

Du coup c’est moi qui leur en ai fait. Ce n’est jamais simple de faire de la place à ses rêves, surtout quand ça arrive d’un seul coup.

Ça a commencé pendant une insomnie.

Des petits bouts de sketchs et des réflexions sur la vie, surtout sur ce qu’elle a de chiant, ont commencé à germer dans ma tête. J’ai fini par les écrire. Et puis il y a eu plusieurs autres insomnies alors j’ai continué. Je me suis rendue compte que ça me faisait beaucoup de bien de mettre des mots mes angoisses, et que peut-être ça parlerait à d’autres personnes. C’est devenu un spectacle.

J’ai appelé ça « Bordel ». Parce que la vie, c’est un peu le bordel. Et puis le Bordel a pris forme, grâce à Juliette, ma metteuse en scène qui est une personne formidable. On a beaucoup travaillé et en deux mois, j’ai réussi à être sélectionnée pour jouer tous les mercredis à la Petite Loge à Paris. C’est tout récent, mais on peut quand même le dire, ça y est, je vis mon rêve, parce que je joue devant des gens, des vrais. Des gens à qui je peux transmettre des choses. Je sais pas si vous vous rendez compte mais c’est fou !

Tellement fou, qu’après avoir joué seulement 4 fois mon spectacle, on m’a proposé un créneau dans un théâtre à Avignon pour le festival. Ce n’était pas prévu du tout. Et je me suis dit que je ne pouvais pas refuser, c’est une occasion de travailler, de progresser, et surtout… C’est un pas de plus vers mes rêves. Sauf qu’Avignon c’est un énorme risque, parce que c’est très cher et que malheureusement pour moi, je n’ai pas tout à fait les possibilités financières qui me permettent de mener cette aventure correctement. Voir même de la mener tout court, je vais être honnête avec vous. Parce que pour déjà arriver à mettre ce spectacle sur pied et à jouer toutes les semaines, j’ai dû diminuer mon activité professionnelle. Les rêves ont quand même un sacré coût.

C’est pour ça que je fais appel à vous.

Aujourd’hui, j’ai besoin d’un peu d’aide pour emmener mon rêve un peu plus loin.

Je pose ça là, au milieu de plein d’autres cagnottes pour des cadeaux de mariages ou des anniversaires. Je ne peux pas vous garantir que c’est un meilleur investissement qu’un Thermomix ou qu’un sac à main de marque. Mais je peux vous garantir que je ferai toute ma vie de mon mieux pour faire vivre ce spectacle, afin de faire en sorte que les gens se sentent moins seuls.

En m’aidant, vous allez devenir en quelque sorte mes premiers producteurs. Je tâcherai de vous rendre fiers.

Je profite de cette vidéo pour remercier infiniment Valérie Pécresse, car si elle n’avait pas utilisé ce moyen subtil pour rembourser ses frais de campagne, je n’aurais jamais osé lancer ce financement participatif. Alors vraiment, merci à elle.

Et puis… Merci à vous.

Le spectacle

Bordel c’est un seule en scène sur les angoisses, qui mêle le rire à diverses émotions.

Il aborde plusieurs sujets tels que le temps qui passe, le corps, l’estime de soi, l’argent, la parentalité… Ces réflexions sont parfois traitées de manière frontale, mais passent aussi au travers de personnages atypiques et touchants.

En fait, Bordel, c’est à l’image de la vie. Un bordel qu’on essaye sans cesse de ranger. Un bordel embêtant mais qui nous fait aussi nous sentir vivant.

Par chance, ce Bordel c'est aussi un peu le vôtre. 

Le théâtre

Je vais jouer à La Maison Racine, un théâtre de 47 places situé à proximité de la place de l'horloge. C'est une nouvelle salle, ce qui est un challenge pour le festival, mais elle a l'avantage d'être bien située, d'être confortable, et surtout d'avoir la clim !