AVANT DE DIRE (JE T'AIME) - Acte final

Avant de dire (je t’aime) est un hymne à l’amour, l’amour qui est une histoire de corps, rythmée par la folie des mots.

Un film chorégraphique en sept actes, pour douze danseurs.
Adapté à la scène sous différents formats.

Depuis la sortie du premier acte en 2013, le projet continue de rencontrer son public avec déjà plus de 150 000 personnes à travers le monde. L'acte 2 sorti en 2014 et les actes 3 et 4 en 2015, sont exposés accompagnés de performances dansées à la villa Noailles lors du 30e festival de mode et de photographie à Hyères. Cette même années, les 4 premiers actes du film sont présentés au Silencio à Paris et dévoile un premier format scénique.

Aujourd'hui, nous faisons appel à votre soutien pour la réalisation du dernier acte qui sortira au printemps 2017.
Cet acte nécessite des moyens plus grands que les précédents, en réunissant les personnages dans un ballet final.

Le tournage se construit sur différentes saisons, en filmant des scènes séparément dans plusieurs lieux et villes, avant de créer et d'enregistrer cette dernière séquence de danse pour laquelle nous vous sollicitons.

Les locations du materiel et du studio à Paris sont indispensables, ainsi que les dédommagements et salaires de l'équipe qui travaille bénévolement depuis le début du projet.

Le film

Dans l’histoire d’un amour, ce qui précède l’aveu s’appelle séduction de l’autre, questionnement de soi, ou même mouvement, le mouvement d’un corps et d’un coeur mystérieusement attirés comme une étoile dans l’orbe d’un soleil.

Ce n’est même pas que l’on n’ose dire je t’aime, simplement la course vers l’autre nous entraîne, et tout cela se passe de paroles, simplement des regards, des touchers, et finalement le frôlement de deux visages...

Plus tard, c’est peut-être un attrait, une habitude devenue nécessité, une relation comme on dit, mais est-ce seulement de l’amour ? Avant que les mots décisifs ne se prononcent, soit par l’autre, modifiant instantanément l’agencement de notre vie, soit par nous, propulsant ce qui était songe, inconscient, torsion de notre corps, avant que les mots ne tombent, ce n’est pas de l’amour, c’est son enfance, quelque chose qui est déjà lui, sa préhistoire…

Et quand on dit je t’aime pour la première fois, la lumière joyeuse des mots éclaire le passé, qui nous montre que tout cela était une histoire nécessaire, cohérente, une chorégraphie orchestrée, ce qui s’appelle une rencontre…

Alors, de joie, parce que notre vie est gonflée comme une voile, le corps se met à danser, même seul, pour célébrer cette existence plus claire, remplie d’un vent magique, un vent articulé par ces lèvres qui, hier encore, ne faisaient que s’embrasser…

Et puis, vient le temps où le plaisir mauvais de détruire ce qu’on ne veut pas sauver, où la douleur de perdre tout, nous éloigne, cet instant où, sans le dire, chacun comprend que l’autre a tourné son regard… et ce premier fil innocent, le doute ou la dispute, détricote d’un coup toute la maille mille fois tressée ensemble…

Alors il faut s’imposer la fatalité du monde, cette violence d’une vie qui va soudain en sens inverse, et le corps se soulève, alors, avant même de s’avouer la chose, alors vient la danse…

"Le spectacle de la compagnie Niki Noves est le théâtre de ces instants, ces préhistoires des mots, les quelques syllabes prononcées pour soi ou jetées comme le pli d’un drap sur la jambe d’un dormeur, les mots qui scellent, qui lèvent des palais, qui détruisent tout.

Tous les instants entre le premier regard et la dernière caresse. Avant de dire (je t’aime) est un hymne à l’amour, l’amour qui est une histoire de corps, rythmée par la folie des mots."

Article par Baptiste Rossi pour le catalogue officiel du 30e festival de mode et de photographie, villa Noailles.

Les actes
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