Antar, prédestiné au néant, destiné au monde

Une coproduction Association Les 7 Plumes (site Internet) et Compagnie Ah (site Internet) 

Un récit épique de l'ancienne Arabie où s'entremêlent conte, théâtre, danse, musique et cirque.
Un spectacle pluridisciplinaire, bilingue arabe et français, tout public.

Au Souk Okaze, grande foire d’échanges commerciaux et culturelles, c’était l’effervescence.

Sous la tente somptueuse dressée au centre du souk, un prénom avait fondu l’air : Antar !

Entre stupeurs et consternations le jury venait d’élire le meilleur poète d’Arabie pour cette édition. C’était la plus belle des consécrations, le poème allait être transcrit à l’or fin et suspendu dans l’enceinte de la kaaba et son auteur honoré, porté aux nues.

Ce qui divisait le public c’était l’identité du chevalier-poète et surtout sa couleur, sa filiation maternelle.

Antar était noir…

Une mixité

Initié par Halima Hamdane, mis en scène par Antoine Herbez et la Compagnie Ah, ce projet réunit une conteuse franco-marocaine, un musicien gnawa, un danseur noir africain, un metteur en scène français, mais également, désormais, grâce à l’étonnante école de Cirque Shems’y de Salé, quatre jeunes circassiens marocains.

Une formidable mixité artistique et humaine.

Antar

Antar est un poète de l’Arabie préislamique. Il aurait vécu de 525 à 615 après JC.

Antar est un être d’exception.

Condamné au néant de par sa couleur, sa condition et sa filiation, il brave les interdits, il bouscule les traditions, il unit les peuples, il influe sur les comportements, il balaye les préjugés, porté avant tout par l’amour qu’il voue à Abla.

Antar est courageux, il est poète, il est moderne, il est libre. 

Les arts croisés

Le metteur en scène aime croiser les arts de la scène.

Sur le spectacle Antar, prédestiné au néant, destiné au monde, il rêve que « la danse conte, le conte devienne acrobatie, le cirque chante et le chant danse…

C’est en effet grâce à la rencontre de tous ces talents, permettant à tous les publics de s’identifier à un endroit ou à un autre, que pourra se raconter l’universalité d’Antar.

L’École de cirque Shems’y

site Internet

Sous l’impulsion de Touraya Jaidi Bouabid, sa présidente, est née l’AMESIP, l’Association Marocaine d’Aide aux Enfants en Situation Précaire.

L’École de cirque Shems’y, à Salé, en est une des propositions.

Une quinzaine d’apprentis sont en effet choisis chaque année et intègrent une formation professionnelle et diplômante aux métiers du cirque.

Mais elle offre également des résidences et des partenariats aux créateurs internationaux.

La Compagnie Ah a été accueillie en septembre 2022 pour une première période de résidence de travail.

Quatre jeunes circassiens ont été choisis par le metteur en scène pour intégrer le spectacle Antar.

Deux formes du spectacle

Seront proposées aux lieux et aux structures de programmation deux formes du spectacle :

- Une forme légère, adaptable à tous lieux et destinée plus probablement à l’Europe. Elle sera constituée d’une conteuse, d’un danseur et d’un musicien.

- Une forme plus « spectaculaire » à sept interprètes, destinée avant tout au Maroc. Elle intègre donc à la narration quatre jeunes circassiens.

L'Association Les 7 Plumes

site Internet 
L'Association Les 7 Plumes soutient les projets de la conteuse Halima Hamdane depuis plus de 10 ans, projets qui aiment à mélanger les genres : l'art du récit, la danse, la musique, le mime...

Elle s'est engagée sur le Projet Antar qui correspond parfaitement à sa ligne artistique.

La Compagnie Ah

site Internet 
Créé en 2000, la Compagnie Ah porte les projets du metteur en scène et comédien Antoine Herbez. 

Elle a pour objectif de tenter de sensibiliser et d'unir les publics les plus différents au théâtre et aux arts de la scène en général. 

Parce que fédérer, c’est aussi faire se rencontrer les disciplines du spectacle vivant, priorité est donnée aux spectacles réunissant acteurs, musiciens, chanteurs, danseurs…

Et puis, c'est aller aussi vers des collaborations artistiques avec d'autres cultures, d'autres mondes...

Un métissage : métissage des cultures et métissage des arts.

La Compagnie Ah vise le "spectacle complet".

Pourquoi un appel à soutien Proarti ?
Étant aux prémices de la création, nous avons un impérieux besoin de financement immédiat pour développer le projet et mener à bien ce croisement des arts et des cultures.
La Compagnie Ah n’est pas régulièrement subventionnée, elle a engagé des fonds propres pour initier la production du spectacle. Mais elle a besoin désormais d’être soutenue.

Nous nous tournons également vers des partenaires français et marocains : ministères, Drac, Instituts Français, Instituts étrangers, ambassades, lieux, sponsors…

Mais tout ceci prend du temps et en attendant…