Adieu mon rêve Américain

Et si vous étiez soldat, mourant, face à un ennemi désarmé et visiblement non hostile? L’humanité l’emporterait-elle sur la guerre?

Blessé à mort durant une escarmouche, Tom, un lieutenant de l’armée se retrouve acculé, se vidant de son sang, dans un bâtiment en terrain ennemi. Face à lui, Kane, une jeune combattante de l’armée adverse, immobilisée et désarmée, contemple la scène. Les deux personnages, ayant perdus toute raison de se battre vont-il alors faire primer leur humanité pour essayer de se sauver mutuellement?

Adieu mon rêve Américain sera un film au format court de 8 minutes , essayant de replacer l'humain au centre de la guerre. L’idée visuelle derrière le film est de créer un climat d’opposition entre la guerre en tant qu’entité, et les soldats/humains qui la font. De montrer l’humanité qui peut naître d’un conflit et de sensibiliser le spectateur à celle-ci.

Le film sera tourné de manière rythmé, pour créer un montage alterné mêlant action typique et visuelle inspiré du cinéma international (Steven Spielberg, Ridley Scott, Christopher Nolan, Kim Jee-Woon..) , avec une partie plus dramatique et intimiste, plus proche des inspirations françaises que je peux avoir pour transmettre la vision qui se veut humaniste derrière le film.

Je souhaite créer un ensemble universel, qui ne transmette pas de message en faveur d’une armée, l’objectif du film n’étant pas de glorifier une armée ou d’en dédouaner une autre, mais plutôt de montrer qu’au milieu de chaque conflit, ce sont des humains qui se battent de chaque côté, et que si chacun de ses humains se rencontraient, ces guerres n’auraient pas lieu d’être. Que c’est l’anonymat qui crée la haine.

Le film sera tourné en région parisienne et emploiera un casting international franco-américain. Malgré un budget très limité, nous essayons d'avoir des ambitions de production et de réalisation professionnels, et c'est pour cela que vous avons besoin de vous! (pour plus d'infos sur le budget du film, rendez-vous sur l'onglet budget , pour plus d'infos sur la partie visuelle et créative qui nous a inspirée, rendez-vous sur l'onglet inspirations )

Etudiant à l'école de la Cité de Luc Besson, j'ai la chance d'être dans une formation qui nous encourage à ouvrir nos horizons cinématographiques et à faire des films qui nous parlent, quels qu'ils soient. Le film de genre, pas le blockbuster américain sans scénario, mais celui qui se sert d'un univers, d'un contexte pour nous sortir de notre réalité quotidienne, et nous offrir un point de vue, une vision sur le monde ou l'histoire, m'a toujours fasciné.

Dans ce contexte actuel de montée de la haine, des tensions entre les peuples et les personnes, favorisé par un climat économique instable et des conflits lointains pour certains d'entre nous, et pourtant si proches car ils touchent le quotidien de tous. Je tenais à faire un film humain, qui parle d'humains, et qui apporte un message d'espoir et de paix , le tout dans un contexte totalement opposé qui est celui d'un champ de bataille. En effet, qu'y a t-il de plus primaire que la guerre? Que le combat? N'est-ce pas dans ce contexte d'hommes et de femmes se battant entre eux que le prisme de la paix est le plus beau à apercevoir? C'est le pari de ce film, montrer l'humain comme tel, au milieu de la guerre implacable, qui dresse des gens qui ne se connaissent pas les uns contre les autres. Je voulais réfléchir sur ce qu'il se passerait si les gens apprenaient à se connaitre, à se comprendre, même l'espace d'un instant, d'une minute, chercheraient-ils toujours à s'entretuer? A se haïr?

Des hommes et des femmes j'ai dit, car ce film est un prisme pour un second combat, féministe cette fois, même si il n'est pas le message principal du film, l'idée de mettre une troupe de soldats masculins, combattant des femmes, et perdus dans un combat dont ils ne connaissent pas les fondements, était, à mon sens, une métaphore intérressante du combat féministe, et la encore un message de compréhension mutuelle, et de rapprochement, que l'ennemi ce n'est pas la personne, c'est le système qui l'entraîne à être qui elle est et à faire ce qu'elle fait.

COLIN BATES

Dans le rôle de TOM

Originaire de New-York, Colin est un acteur américain vivant à Paris. Il a joué dans de nombreux films en France et Outre-Atlantique. Il a entre autre été le premier rôle de la série The Show réalisée par Jan Kounen. Colin a d'abord joué aux Etats-Unis dont il est originaire, et ou il entretient encore une carrière professionnelle, en tant qu'acteur et musicien en parallèle de sa carrière en France.

ESTELLE COURRET

Dans le rôle de KANE

Actrice qui jouera Kane, Estelle a joué au Théâtre comme au Cinéma, dans des pièces et courts-métrages divers (comme "A Point" de Thomas Cadoux sélectionné dans plusieus festivals, ou dans "Les Amants" de Gauthier Guignon, sélectionné entre autre au Short Film Corner à Cannes), elle a été formé en acting, mais aussi aux cascades/combats à travers plusieurs formations avec des professionels reconnus dans le milieu.

ROMAIN FOUASSIER

Dans le rôle de MARC

Sur les plateaux de tournage depuis plusieurs années, Romain est un acteur qui a eu l'opportunité de travailler des personnages extrêmement variés, passant d'un cocaïnoman en sevrage dans CURE de Valentin Suel, à un cancéreux en rémission dans Une lumière dans la brume de Valentin Sonnier-Połoczański, long-métrage.

NICOLAS LANCELIN

Dans le rôle de JULIAN

Après avoir fait ses débuts dans la musique, Nicolas décide d'aller se former plusieurs mois en cours intensifs à New-York avant de venir s'installer à Paris en 2015. Il commence à s’entraîner au sein du Keys Acting Studio dirigé par Sei Shiomi qu'il à rencontré lors du tournage de son premier long-métrage ou il incarne le premier rôle. Depuis, Nicolas accumule les tournages de différents projets; séries télé, longs et courts métrages, pubs...