À quand la mer ? De Manuel Durand

Festival d'Avignon 2017
ARTS DE LA SCÈNE
DIFFUSION

Présentation du projet


Fort du succès rencontré lors des premières représentations à l’automne 2016 à Paris, le spectacle À quand la mer ? de Manuel Durand poursuit sa route et se jouera cet été au Festival d’Avignon 2017. Au delà de l’idée de reprise, c’est aussi l’importance de la réécriture qui accompagne ces nouvelles représentations, tout est à nouveau questionné et remis à l'ouvrage.


LA COMPAGNIE POUR LE DIRE

La Compagnie Pour Le Dire est une jeune compagnie créée en février 2016 par le comédien Manuel Durand. Son objectif est simple : utiliser le théâtre pour parler de l’humain. « Prendre le temps de l’introspection, observer ce qui nous meut et qui n’est pas toujours très clair, très joli, ou très compréhensible ». Servie par des comédiens talentueux et impliqués, La Compagnie pour le Dire signe avec sa première création un spectacle qui sort des chemins traditionnels, à la fois par la singularité de son écriture et par sa mise en scène (impliquant photos, sons et vidéos) qui propose "de nous plonger d’emblée dans un espace-temps fragmenté où l’écriture va guider la scénographie et forcer à la création d’un langage visuel." À partir de là, tout devient possible.

Vous pouvez aller dans l’onglet Inspiration ou, pour de plus amples informations, vous diriger vers le site de la compagnie: lacompagniepourledire.com


SUR LA ROUTE DES VACANCES ...


Fin des années 70, une famille recomposée de l’Ouest de la France s’apprête à partir à la mer comme elle le fait chaque été. Dans cette atmosphère que l'on voudrait légère, dans ce joli capharnaüm des émotions, des incompréhensions demeurent. Chacun tire la ficelle censée dénouer le mal à dire, mais la pelote n’est plus qu’un gros nœud serré.

Tout ce petit monde s’agite dans un espace parfois concret, parfois mental, où l’on peut chanter avec Nana Mouskouri, où l’homme pour lequel on aurait tout abandonné est un docteur qui ne vous reconnaît pas, où un fils qui se rêve apprenti parachutiste se sent léger, telle une ancre accrochée à un astronaute.

La fiction interroge la réalité pour mieux souligner nos fragilités, la violence de nos émotions, la peur de la dépossession de soi et celle du temps qui passe.

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À quand la Mer ? est une création écrite et dirigée par Manuel Durand. Mettant en scène le départ d’une famille pour le bord de mer, cette création s’attache à révéler petit à petit au spectateur les drames et les interrogations présentes au cœur de cette famille. Dans une ambiance légère aux odeurs de vacances, À quand la Mer ? devient une réflexion sur ce qui peut détruire une famille, le passé se mêlant au présent, le fantasme empiétant sur la réalité. « Ici c’est en grande partie l’écriture qui mène l’action. Un trajet en voiture pour rejoindre la mer n’est pas, en soi, l’aventure la plus extraordinaire - même si elle a son importance et son charme – le voyage qui m’importe est ailleurs. Partir du banal, de ces détails supposés insignifiants et tellement importants dans notre vie de tous les jours faite d'heures, de minutes, de secondes. L’étrange, l’insolite, vont naître essentiellement du quotidien, du familier, un glissement sensible d’une réalité à une autre réalité, ou le passé questionne le présent et inversement. »


POURQUOI NOUS FAISONS APPEL À VOUS ?

La première cagnotte que nous avons mise en place pour les premières représentations a été un franc succès, et elle a permis au spectacle de voir le jour.

La Compagnie Pour Le Dire a été créée il y a un an et demi et, de ce fait, ne peut pas encore prétendre à des aides de l'état, c’est la raison pour laquelle nous faisons appel à votre générosité, pour nous aider à financer le voyage des comédiens, l’hébergement et les différents supports de communications. La Compagnie Pour Le Dire a besoin de tous les soutiens possibles pour se développer et lui permettre de faire connaitre son travail.

Nous remercions d’avance
infiniment tous les futurs donateurs qui s’impliqueront avec nous dans le projet, il est très important pour nous de montrer à quel point le financement participatif est essentiel pour la viabilité d’une création comme la nôtre, avec beaucoup d'acteurs sur le plateau, et pour qui, fabriquer un théâtre résolument contemporain, c'est ne pas le soumette au dictat de ce monde consumériste dans lequel nous vivons. Il nous faut pour cela nous entourer de personnes aventureuses qui garantissent notre indépendance et notre liberté de création afin que nous puissions, ensemble, faire de belles et gandes choses.


A quoi sert l'argent collecté

Si nous parvenons à mener à bien cette campagne de financement participatif, nous pourrons, grâce à vous, terminer de financer le projet pour lui permettre d’exister pleinement au sein du Festival d’Avignon.

  • Si nous atteignons 3000€, nous pourrons financer complètement l’impression des tracts et des affiches, supports essentiels et indispensables de communication pendant le Festival d’Avignon, ainsi que le défraiement des comédiens (logement, voyage)
  • Si nous atteignons 4000€, vous nous aiderez en plus à financer la location de notre salle au sein du théâtre Le Ninon. 
  • Si nous dépassons notre objectif de collecte nous pourrons financer notre aventure de manière complète pour permettre à toute l'équipe de profiter pleinement de celle-ci dans les meilleures conditions. 

Nous espérons également atteindre nos objectifs de billetterie, qui seront le résultat concret d’un long travail mais aussi le gage d’une qualité à laquelle nous ne pouvons prétendre sans votre précieuse aide. 


Objectif de collecte

4 000,00 €

Montant Global

5 500,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Communication

Diffusion, tracts, affiches 2 000,00 €
SOUS TOTAL 2 000,00 €

Défraiements

Voyage, logement 2 000,00 €
SOUS TOTAL 2 000,00 €

Location de la salle

Location théâtre 1 500,00 €
SOUS TOTAL 1 500,00 €

TOTAL

TOTAL 5 500,00 €

Recettes

Désignation Montant

Apport Compagnie

Fonds propre 1 500,00 €
SOUS TOTAL 1 500,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 4 000,00 €

TOTAL

TOTAL 5 500,00 €

UN MOT DE L’ACTEUR/CREATEUR MANUEL DURAND

Bien sûr, j’essaie de penser ce que je suis entrain de faire comme théâtre, de nourrir et de mûrir ma réflexion, j’ai même posé les premières pierres d’un travail qui, comme je l’ai écrit sur le site de ma compagnie : « commencerait depuis un territoire inconnu pour venir nous parler » mais la vérité c’est que plus je me triture les méninges, plus j’écris de notes, de pages sur ce théâtre en construction, plus il m’échappe.

Ce que je peux dire de la création « A quand la mer ? » c'est qu'elle parle à l’enfant ou à l’adolescent que nous avons été et qui vit toujours en nous, qu’il soit blessé, heureux ou bien malheureux, qu’il nous fasse des misères ou des tours de passe-passe, qu’il nous berce de rêves et d’illusions ou qu’il ait depuis longtemps déserté notre esprit comme le lapin du chapeau.

Nos sens émoussés par nos éreintantes vies d’adultes, retrouveraient ici – j'emploie le conditionnel, rapport à ce fragile présent qu'il nous faut chaque fois réinventer sur scène – une aire de jeu ou se rejouent les souvenirs, un espace ou nous les rappeler dans une réalité "ni dogmatique, ni insignifiante" (pour reprendre les mots de Roland Barthes), mais densifiée, magnifiée.

L’enfance est une piste. D'autres thèmes traversent la pièce ; la famille, Le voyage, le temps, le manque, le lâcher prise… Autant de portes d'entrée qui invitent à sortir de soi, à se projeter dans cette histoire qui se rappellerait à la notre, un zoom au microscope sur l’universalité de nos affects.

La mise en scène

Les acteurs, la créatrice lumière et moi-même, nous prenons ensemble la notion d'espace, la dimension du lieu dans lequel nous allons pouvoir déployer la pièce. Le travail va bel et bien être celui-ci : visiter toutes les potentialités de la pièce en s'appuyant sur l'espace tel qu'il est. Tout peut jouer dans un théâtre : le hall, les gradins, le sol, les murs, la profondeur du plateau... Rapidement la construction de nouveaux espaces se fera par la présence de quelques éléments de décor ou accessoires et par la circulation des acteurs. Le mot d'ordre sera toujours d'essayer, d'oser, de tenter, même si cela parait énorme ou à côté car l'expérience du plateau donne toujours de nouvelles clés, dont nous n'avons pas nécessairement tout de suite conscience mais qui ouvrent pour d'autres moments dans la pièce de nouvelles perspectives d'exploration. L'échec n'existe pas dans le temps des répétitions, l'échec ou la réussite ne nous concernent pas. Certes on peut passer d’un tableau à l’autre, d'un lieu à un autre lieu, d'une époque à une autre époque en utilisant le noir plateau mais ici l’idée n’est pas tant de passer d’une scène à l’autre avec fluidité pour maintenir aussi vivant que possible le fil du récit, mais de concevoir ces changements comme des articulations qui rendront perceptibles ces mouvements de la pensée et du cœur. Elles instaureront entre les spectateurs et le spectacle une forme de contrat: « Regardez bien ce qu'il se passe (on ne vous cache rien ou si peu), regardez bien comment ça se passe, comment on raconte. Nous avons construit un pont entre vous et le récit fait d'images et d'impressions, où l'espace et le temps oeuvrent ensemble à faire sens. »

Un travail important d’ambiances sonores et de contrastes des lumières viendra renforcer l’atmosphère ainsi créée et faciliter la plongée du public dans l’univers du récit. La vidéo (projection de films, de phrases) sera un élément qui apportera une autre dimension à l’histoire. En effet, ces éléments - musiques, sons, images, films - loin de vouloir illustrer le propos, vont dynamiser l’imaginaire, générer des idées, d’autres images, et au final, de nouveaux récits.

Les costumes garderont un pouvoir évocateur pour permettre aux acteurs des changements aisés pour le passage d’une période à l’autre.

Le travail avec l'acteur

C’est la sensibilité de ce dernier qui m’intéresse. Partir de lui, l'amener à "être" ou du moins à ce qu'il joue au présent. L'acteur doit rester concret, même s'il veut parler aux étoiles, elles l'éclairent déjà, il n'a pas à s'en soucier. Je n'aime pas trop l'expression "Diriger un acteur". Pour moi, on travaille avec lui et cela commence par une écoute totale de ce qu'il propose. Je dois clairement avoir en tête l'enjeu de la scène pour accueillir les propositions du comédien. C'est lui qui va ouvrir la scène sur un nouveau sens possible, sur une direction dont je n'avais pas idée, qui fait qu'on décolle du texte, qu'on le « met debout ». Le metteur en scène dit ce qui lui paraît juste (toujours en rapport à l'enjeu de la scène), et tout naturellement l'acteur entend ce qui est essentiel et ce qui ne l'est pas, il fait lui-même le tri. Il n'est pas besoin de beaucoup parler, je dirai volontairement peu. C'est le plateau qui répond le mieux à nos interrogations, qui dit non à une idée et oui à l'accident. L’économie de mots de part et d'autre est, in fine, profitable à tout le monde.

Contreparties

On mange sous la pinède

pour 10,00 € et +

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Un grand merci et les noms des donateurs sur le site Internet de la Compagnie Pour le dire.

L'air de la Grèce

pour 20,00 € et +

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Un grand merci, les noms des donateurs sur le site Internet de la Compagnie Pour le dire.et une affiche dédicacée du spectacle.

À quand la mer ?

pour 60,00 € et +

1 ARTINAUTE

Un immense merci, les noms des donateurs sur le site Internet de la Compagnie Pour le dire, une affiche dédicacée.et.une rencontre avec l’équipe de "À quand la Mer ?"

Nana Mouskouri

pour 100,00 € et +

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Un énorme merci, une affiche dédicacée, les noms des donateurs en gras sur le site Internet de la Compagnie Pour le dire, une rencontre avec l'équipe de "À quand la Mer ?",une place pour aller voir le spectacle au théâtre Ninon (à retirer sur place).

Entre deux aéroports

pour 200,00 € et +

0 ARTINAUTES

Un énorme merci, une affiche dédicacée,les noms des donateurs en gras sur le.site Internet de la Compagnie Pour le dire, une rencontre avec l'équipe de "À quand la Mer ?",deux places pour aller voir le spectacle au théâtre Ninon (à retirer sur place).

L'horizon bleu

pour 500,00 € et +

2 ARTINAUTES

Un gigantesque merci, une affiche dédicacée, les noms des donateurs en gras sur le site Internet de la Compagnie Pour le dire,deux invitations pour aller voir le spectacle au Théâtre Ninon (à retirer sur place), un verre avec les comédiens à l'issue de la représentation.