5ème Festival de l'Astre - Du 25 au 27 Mai 2018

Le 5ème Festival de l'Astre !

Spectacles - Lectures - Expositions - Rencontres
Dans l'objectif de préserver et de développer la qualité de la programmation et la communication autour de cet événement, nous nous tournons aujourd'hui vers vous. Mécènes et spectateurs exigeants, vous avez par votre action, la possibilité de nous aider à produire un festival destiné avant tout à faire découvrir les nouvelles écritures et les nouvelles esthétiques scéniques, tout en proposant aux spectateurs un questionnement lucide et raisonnable sur un sujet qui nous préoccupe tous : la Peur.

Le Festival de l'Astre présente les oeuvres d'auteurs contemporains vivants. Ces oeuvres sont montrées au public sous forme de spectacles ou de lectures mises en espace. Des expositions sont également présentées. Enfin, le public assiste à la rencontre ou à l'interview de certains auteurs.

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5ème édition du 25 au 27 Mai 2018 - Théâtre de Belleville (Paris 11ème) / Halle Pajol (Paris 18ème)

Thème : La Peur a ses raisons (et nous avons la nôtre!)

Depuis sa naissance, le festival connait une fréquentation croissante et des retours de spectateurs et de professionnels du monde culturel de plus en plus positifs. Ceci nous encourage vivement dans notre démarche.

Cette année, grâce à votre soutien, nous avons pu nous développer un partenariat avec le théâtre de Belleville en parallèle de la Halle Pajol, lieu traditionnel du festival.

Pour votre engagement et pour que vive Le Festival de l'Astre, nous vous remercions sincèrement.

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5ème Festival de l'Astre Programmation

1336 – Paroles de Fralib

Texte et interprétation Philippe Durand
Editions d’ores et déjà
Production La Comédie de Saint-Étienne – Centre dramatique national

Thème : la lutte sociale, la peur de l’avenir

Philippe Durand

Derrière « 1336 » se cache un décompte des jours de lutte, ceux passés de la fermeture de l’usine Fralib jusqu’à la fin du conflit entre Unilever et les ouvriers du groupe fabriquant les thés Lipton et Éléphant. 1336 est aujourd’hui la nouvelle marque des thés produits par la SCOP qu’ils ont créée en 2015. 1336 (parole de Fralibs) raconte ce combat de David et Goliath modernes. Après Paroles de Stéphanois, Philippe Durand prête sa voix à ces hommes et femmes qui, attachés à leur travail et refusant la fatalité, ont fait plier le géant économique. Le comédien donne corps aux rencontres qu’il a faites, aux interviews qu’il a menées auprès des Fralibs dans leur usine, à Gémenos près de Marseille, en gardant leurs paroles intactes. Cette épopée sociale, humaine, retrace les grands faits de cette aventure collective et rend un vibrant hommage au courage et à la pugnacité de ces ouvriers sauvant leur emploi et un savoir-faire artisanal.

« Le texte de Philippe Durand est un objet de salubrité publique ! Un cri vital, urgent et salutaire. »

De sang et de lumière

Texte Laurent Gaudé
Mise en scène Frédérique Pierson

Editions Actes Sud
Thèmes : l’exil, la peur de l’avenir

Laurent Gaudé

Ces poèmes engagés à l’humanisme ardent, à la sincérité poignante, se sont nourris, pour la plupart, des voyages de Laurent Gaudé. Qu’ils donnent la parole aux opprimés réduits au silence ou ravivent le souvenir des peuples engloutis de l’histoire, qu’ils exaltent l’amour d’une mère ou la fraternité nécessaire, qu’ils évoquent les réfugiés en quête d’une impossible terre d’accueil ou les abominables convois de bois d’ébène des siècles passés, ils sont habités d’une ferveur païenne lumineuse, qui voudrait souffler le vent de l’espérance.

« J’ai été profondément ému par cet ensemble de poèmes ; Laurent Gaudé nous fait ressentir un immense désir et un violent besoin d’humanité »

J'appelle mes Frères

Texte Jonas Hassem Khemiri
Traduction Marianne Ségol-Samoy
Mise en scène collective
Editions Théâtrales
Thèmes : la peur des autres, la stigmatisation

Jonas Hassen Khemiri

Dans J’appelle mes frères, une voiture piégée a explosé, semant la panique dans la ville. Sans doute un acte terroriste. Amor reçoit alors des appels téléphoniques de ses proches qui lui donnent des conseils contradictoires. Doit-il faire profil bas et se fondre dans la masse ? Ou au contraire se montrer au grand jour ? Quelle identité adopter quand tout le monde vous regarde d’un œil suspicieux et qu’on devient l’autre, à son corps défendant ?

« A l’heure où de grandes vagues d’immigration secouent l’Europe et où de nombreuses déflagrations terroristes nous fragilisent, monter ce texte avec des adolescents me semble profondément pertinent. »

Présenté dans le cadre du projet Acteur dans ma ville, troisième édition, avec des jeunes des 18ème, 19ème, 20ème et de Sarcelles.

Le Boxeur

Texte Patric Saucier
Mise en scène et dramaturgie William Astre et Didier Boulle
Editions Lansman
Thèmes : la violence, comment la frôler, peut-on l’éviter ?

Patric Saucier

Paris sous la pluie. Un homme grand et gros marche dans la nuit à la recherche de son hôtel. Grave erreur : il demande sa route à une jeune Parisienne. Un regard de mépris, une seule seconde, et tout bascule. Il s'en faut de peu qu'il la tue à coups de poings. Mais une dernière parcelle d'humanité, ressurgie à temps, vient éteindre les feux de la rage qui, en quelques instants, ont ravagé deux vies.

« Outre la beauté de la langue québécoise, la saveur de ce texte tient au fil sur lequel Patric Saucier nous fait marcher: tout en équilibre, constamment au bord d’un basculement fatal. »

Chaîne de montage

Texte Suzanne Lebeau
Mise en voix Milena Mc Closkey
En partenariat avec l'école Auvray-Nauroy - Formation de l'acteur
Editions Théâtrales
Thème : la peur instillée dans le monde du travail, l’oppression faite aux femmes

Suzanne Lebeau

En 1993, on retrouve le corps à moitié enterré d’une jeune fille violée et assassinée à Juàrez, au Mexique. Elle est la première victime d’une liste effroyable de centaines d’autres ouvrières mystérieusement tuées durant vingt ans. L’affaire n’a jamais été élucidée. Sans doute parce que les cibles sont des femmes, des prolétaires sans visage et sans voix. Elles sont les maillons interchangeables de cette chaîne de montage d’usines produisant vêtements et objets pour alimenter la surconsommation des Américains du Nord.

À partir de ces événements classés dans la rubrique des faits divers et grâce à une écriture brute et poétique, une langue de l’urgence, Suzanne Lebeau lance un cri d’alarme pour que ces mortes ne restent plus ignorées. Son monologue pour une actrice ou pour un cœur se déroule comme une enquête. Il vise à une prise de conscience de toutes les chaînes concrètes ou symboliques qui entravent producteurs et consommateurs, liés par le cynisme du profit.

« Suzanne Lebeau nous offre un texte puissant, brut et poétique à la fois ; un hommage magnifique à toutes celles victimes d’une barbarie économique aux mains de centaines de corrompus. »

La Mélancolie italienne

Texte Samuel Pivo
Mise en scène Victor Boulenger
Non Publié
Thèmes : la peur d’aimer, la peur de l’avenir

Samuel Pivo

La Mélancolie italienne aurait pu s'appeler La Mélancolie Ouest-Européenne, mais nous aurions perdu l'imaginaire qui vient malgré tout se greffer à une certaine idée de l'Italie, la chute de l'Empire Romain. A Paris, au début du XXIème siècle, une jeune fille pragmatique et un jeune homme indéniablement romantique se rencontrent par moyens virtuels. Son romantisme est malade de l'obsession d'un déclin occidental. Son pragmatisme est traversé de transes. L'angoisse du passé proche, du présent, entre attentats, montée de l’extrême droite, société sécuritaire, précarité de la vie parisienne aussi, se heurte à l'optimisme volontariste d'un futur poétique. Il n'y avait peut-être qu'une application de réseautage social, dans le fond, pour réunir ces deux-là.

« L’écriture sans concession de Samuel Pivo nous porte au plus haut point de la modernité. Ici et maintenant, comment peut-on aimer sans crainte ? »

Nos enfants nous font peur

Texte Ronan Chéneau
Mise en scène et dramaturgie William Astre et Didier Boulle
Editions Les Solitaires intempestifs
Thème : la peur de l’Autre

Ronan Chéneau

À la campagne ou à la ville‚ à Versailles à Saint-Denis‚ dans le XVIe‚ le XIXe : je suis en France‚ quand je mange des sushis rue du Faubourg-du-Temple avec la télé japonaise sur écran plasma‚ je suis en France en mangeant une pizza casher avenue Gambetta‚ je suis en France chez l’épicier algérien‚ le cordonnier chinois‚ le taxiphone indien... je l’apprends tous les jours la France‚ dans les mots étrangers que j’entends‚ dans les couleurs les odeurs les accents...

« Il y a dans ce texte de Ronan Chéneau une source essentielle de questionnement : comment la jeunesse construit son identité et comment se positionne-t-on par rapport aux autres ? »

La Fusillade sur une plage d’Allemagne

Texte Simon Diard
Mise en scène et dramaturgie William Astre et Didier Boulle
Editions Théâtre Ouvert Tapuscrit
Thème : la peur de commettre l’irréparable

Simon Diard

La distance qui sépare le fantasme de l’acte n’est-elle pas impénétrable ? Et celle qui sépare la planification mentale de la simple rêverie ? A partir de quand une pulsion menace-t-elle de se matérialiser en actes ? Peut-on lire dans les lignes incertaines d’une conscience ? Et comment être certain qu’on discerne le vrai du faux ? La réalité de la fiction ? La description de faits réels de la projection imaginaire ? Peut-on percer de l’extérieur les intentions et les désirs les plus occultes ? Faut-il préférer au risque de laisser en vie un meurtrier en puissance celui d’éliminer un innocent ?

« Simon Diard nous plonge dans les méandres du doute, de l’incertitude, aux frontières entre fiction et réalité, à travers une écriture fluide et naturelle, effrayante. »

Conversion

Texte Guillaume Landrot
Mise en voix William Astre
Non publié
Thème : la peur du terrorisme, la peur de la religion

Guillaume Landrot

Texte librement inspiré de l’attentat en l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray.
Pris en otage par Sélim, le père Théophile cherche à communiquer, à convaincre, à éprouver sa foi et celle de son ravisseur.

« Guillaume Landrot nous offre une vision singulière d’un fait divers atroce à travers le prisme de la foi. »

Expositions

Les auteurs ayant donné vie au Festival de l'Astre – Rétrospective

Peter Handke, Elfriede Jelinek, Werner Schwab, Rainer Werner Fassbinder, Moreau, Sylvain Levey, Henri Michaux, Thomas Bernhard, Serge Sandor, Christophe Pellet, Lazare, Frédéric Vossier, Rémi de Vos, Nando Suarez, David Léon, Pascal Rambert, Stanislas Cotton, Mario Batista, Xavier Carrar, Yann Verburgh, Jon Fosse, Adeline Picault, Enzo Cormann, Eric Reinhardt, Alexandra Badéa, Emmanuel Darley, Tim Crouch, Jean- Marc Lantéri.

Et tous les auteurs du 5ème Festival !

Travaux d’artistes réalisés dans la cadre de la résidence artistique et culturelle de la Compagnie de l’Astre au lycée professionnel Suzanne Valadon (Paris 18ème) : De la phobie à la confiance : voyage au centre de la peur.

Tarifs du festival : Pass journée 15€ / Tarif réduit 10€ : demandeurs d'emploi, intermittents, habitants des 18ème et 19ème arrondissements.