Uranus

Le spectacle sera créé lors du prochain Festival Off d'Avignon, au Théâtre du Chien qui Fume. 21 représentations du 03 au 26 juillet à 14h00 (relâche le jeudi)

Il s'agit d'une production onéreuse, avec une équipe de 8 comédiens et, toute aide qui nous permettra de "boucler" le budget est la bienvenue, c'est pourquoi nous faisons appel à vous.

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Didier Caron et des Histoires de Théâtre

Auteur d’une dizaine de pièce, tantôt de comédies, (Un Vrai Bonheur, Le Jardin d’Alphonse) mais aussi de drames comme Fausse Note, adaptateur de film pour la scène (la Route de Madison, Kramer contre Kramer, Columbo, Coiffure pour dames), Metteur en scène (La Cage aux folles avec C. Clavier) et il y a encore quelques mois, directeur du Théâtre Michel pendant dix ans. Il possède désormais se propre structure de production Des Histoires de Théâtre qui sera, en grande partie, productrice d’Uranus. Isabelle Decroix (ID Production) l’accompagnera également dans cette aventure où son expérience sera cruciale sur un projet comme celui-ci.

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Résumé

Printemps 1945, une petite ville de province, après la Libération, détruite en grande partie par les bombardements. Tandis que Léopold, le bistrotier, se pique de vouloir pratiquer la poésie, des militants communistes recherchent un ancien collaborateur, Maxime Loin. Ce dernier trouve refuge chez Archambaud, qui héberge déjà le professeur Watrin et les Gaigneux, un couple de communiste…

« Uranus » décrit les règlements de compte qui ont suivi la libération de la France, et les petits arrangements avec les consciences des citoyens, de tous bords politiques. Il restitue toutes les peurs, toutes les lâchetés, toutes les contradictions d’une époque chaotique.

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Note de l’adaptateur / metteur en scène Didier Caron

Pourquoi une telle idée ?

Le roman puis, ensuite le film m’ont énormément marqué tant par leur contenu que, par leur théâtralité. L’envie de faire l’adaptation du roman a germé dans mon esprit en 2017 mais, il m’aura fallu deux années supplémentaires avant de la finaliser et de me « jeter à l’eau ». Les Editions Gallimard, après avoir lu le résultat de mon travail, m’ont donné leur accord se réjouissant d’une telle aventure qui était une première théâtrale pour cet ouvrage de Marcel Aymé. Il n’était plus question de reculer !

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Adapter le roman en une pièce de théâtre

Le roman est très riche en personnages. Il y a les principaux : le cafetier Léopold, la famille Archambaud qui accueille sous son toit le professeur Watrin, la famille communiste Gaigneux ; Il y a également le collaborateur Maxime Loin, pourchassé par les FFI, Monglat le marchand de vin corrompu, au total plus de 27 personnages s’illustrent dans cette fresque, cette tranche de vie d’après-guerre.

J’ai adapté le roman de manière à ce que les 27 rôles soient interprétés par 8 comédiens.

Quant à l’action, elle se déroule sur plusieurs semaines, dans de nombreux lieux aussi bien extérieurs, qu’intérieurs : l’appartement de la famille Archambaud, les différents cafés du village de Blèmont, la rue, la place du village, le parloir de la prison, le parvis de la gare, etc.

Au total 17 endroits différents, découpés en 35 scènes.

Mon souhait est de « partir » d’un plateau nu, une vieille et, assez longue palissade, un peu délabrée, avec collées dessus, quelques affiches déchirées, vestiges de la guerre.

Cette palissade, outre le fait d’être un élément de décor, permettra aussi aux comédiens de se faufiler derrière pour se changer rapidement (tous les costumes seront sur portants). Le but étant de passer d’une scène à l’autre, sans temps morts.

Pour clarifier les divers endroits où se joueront les scènes, le travail de lumière et l’ambiance sonore seront essentiels, venant étoffer et soutenir les espaces de jeux qui resteront sobres, précis, symbolisés, par quelques accessoires et, ou, un élément de mobilier le plus succinct possible.

Les costumes, des années 40, auront une base commune à tous les personnages : pour les hommes, ce sera un costume sombre, chemise blanche et, robes à fleurs agrémentées de parures, pour les femmes. Pour passer d’un personnage à l’autre il suffira juste d’ôter ou, de mettre une veste ou encore d’ajouter une ceinture, un foulard, un tablier, une casquette….

Pour mieux les identifier, les personnages principaux porteront toujours le même costume : Par exemple, Gaigneux le communiste, sera toujours en maillot de corps, Watrin toujours avec un gilet sombre, Léopold avec un autre gilet pourpre, Monglat aura toujours un cigare et sera en bras de chemise, Archambaud aura toujours une casquette, Maria Gaigneux portera toujours le même tablier, la jeune Marie-Anne aura un jolie foulard etc.