Que du bonheur!

Court-métrage sur le syndrome de l'échec
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
EDUCATION,
FEMINISME

Présentation du projet

Ce court-métrage est mon 5ème court-métrage de fiction. Nous le tournerons début mars 2024, entre le 2 et le 9.

Il découle de mon engagement féministe, mais aussi citoyen, et de mon envie de tourner rapidement un film proche de la jeunesse d'aujourd'hui.

A l'heure où mes enfants atteignent leur marjorité, où mes élèves du Cours Florent découvrent le monde du travail, je me demande comment ils peuvent gagner en confiance en soi.

D'où vient le syndrome de l'échec? Quels mécanismes se mettent-ils en marche pour tout gâcher alors que l'avenir s'ouvre ?

A quoi sert l'argent collecté

L'argent collecté servira à financer une partie du tournage et de la post-production, notamment les salaires et les repas de l'équipe.

Si la collecte dépasse ce montant, le reste sera attribué aux frais de sortie du film (inscriptions dans les festivals, frais de déplacement pour l'accompagner) et à l'organisation de projections supplémentaires dans les quartiers. 


Objectif de collecte

6 500,00 €

Montant Global

11 000,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Salaires et charges

Salaires et charges 5 500,00 €
SOUS TOTAL 5 500,00 €

Régie

Régie (y compris les repas sur le tournage) 2 000,00 €
SOUS TOTAL 2 000,00 €

Matériel tournage et post production

Matériel tournage et post production 1 000,00 €
SOUS TOTAL 1 000,00 €

Assurance et frais divers

Assurance et frais divers 1 000,00 €
SOUS TOTAL 1 000,00 €

Décors

Décors 1 000,00 €
SOUS TOTAL 1 000,00 €

Musiques

Musiques 500,00 €
SOUS TOTAL 500,00 €

TOTAL

TOTAL 11 000,00 €

Recettes

Désignation Montant

Apports en production

Apports en production 2 000,00 €
SOUS TOTAL 2 000,00 €

Vente TV

Vente TV 2 500,00 €
SOUS TOTAL 2 500,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 6 500,00 €

TOTAL

TOTAL 11 000,00 €

 SYNOPSIS

 

Marie, 19 ans, s’apprête à aller repasser son bac. Va-t-elle le réussir cette fois ? Ou tout foutre en l’air, comme d’habitude ?

 

 

CASTING

 

Pour ce film sur le syndrome de l’échec et l’inégalité des chances, j’ai choisi de m’appuyer sur les dents du bonheur, une caractéristique physique qu’on tend à effacer de nos jours alors que j’y suis très attachée, ma propre mère ayant des dents du bonheur très prononcées.

J’ai donc effectué un casting en amont pour le personnage de Marie, il s’agit de la jeune comédienne Jeaneta Domingos qui a les dents du bonheur et habite en région parisienne.

 

 

 

 

 

NOTE D'INTENTIONS REALISATRICE

 

Pourquoi faire s'exprimer des personnages de 18 ans, alors que j'en ai plus de 50, sur cette question du "bonheur" ?

Parce que c'est à cet âge que toutes les réponses à cette question sont encore possibles. Ou plutôt "devraient l'être" car pour certains, c'est déjà bien râpé, et alors que les philosophes des Lumières, de la Révolution, parlaient d'un "droit" au bonheur, comme si la problématique tournait autour du mérite, il s'agirait pour moi plutôt d'un problème de capacité. Le bonheur est plus difficile à envisager, plus qu'à atteindre, pour les uns, et notamment pour les unes, que pour les autres. Et c'est terrible, quand on est jeune, de s'en rendre compte sans pouvoir y changer quoi que ce soit.

 

Il s'agit également d'une "notion" dont on discute à l'école mais que l'âge adulte, les expériences, le passage à la vie professionnelle, rendent très vite désuète en tant que telle, et plus complexe dans la réalité que tout ce qu'on a pu imaginer. Or, pour le personnage de Marie, pourtant si jeune, c'est déjà très complexe. Mais ça, personne autour d'elle ne peut le comprendre.

 

A travers ce personnage, il s’agit aussi pour moi d’aborder le syndrome de l’échec et celui de l’imposteur, dont les jeunes filles, et plus tard les femmes, sont plus souvent victimes. Marie cumule d’être une jeune fille, une fille-mère, issue d’un quartier et d’un milieu populaire, d’une famille issue de l’immigration. Avant elle, sa mère n’a pas trouvé non plus comment se sortir d’affaire. Les mêmes obstacles se répètent de générations en générations. Elles ont beau faire, leur condition ne change pas.

 

En termes de forme, l'idée est de montrer une grande profondeur chez des personnages encore très jeunes, et de leur donner à jouer une palette plus large d'émotions, et plus subtiles, que ce qu'on voit d'habitude des adolescents qu'on représente souvent uniquement en état de rébellion. L’ambiance des cités urbaines, comme le quartier des Olympiades à Paris, où j’ai vécu et élevé mes enfants pendant plus de 20 ans, correspond pour moi à l’inscription de cette jeunesse pleine de vie dans des problématiques modernes.

 

La gageure ici est de réaliser un film qui soit à la fois grave et léger, un drame et une comédie, de faire pleurer puis rire dans le même plan et en moins de 10 minutes. De faire un film qui ressemble à l'état dans lequel on est à cet âge-là : émotif, confondant "bonheur" avec "bonne humeur", apparemment insouciant, mais au fond très fragile. Je vois aussi le film comme un coup de vent qui claque les portes, à l’image de Marie, comme un soufflet, une claque. Un film vif.

 

La dramaturgie est donc légère, dans l’instant. Même si certaines scènes sont très dialoguées, elles ont été écrites après des séances d’improvisation avec mes élèves du Cours Florent, et seront donc inscrites dans un élan, et même plusieurs élans contradictoires. Le point de bascule du personnage intervient assez vite, pour aborder une zone plus marécageuse et moins entière de sa difficulté à être au monde.

 

Ce que je constate parmi les jeunes qui m’entourent (mes enfants et leurs amis ; mes élèves), c’est un grand changement depuis les confinements dus au Covid. C’est une difficulté à se projeter, à tenir dans la durée, à s’inscrire dans leur propre vie. C’est un plus grand mal-être qu’avant, beaucoup d’épisodes dépressifs suivis de grands moments de joie, beaucoup plus de hauts et de bas qu’auparavant. Des vies plus bousculées et moins linéaires. Les jeunes ont du mal à s’élancer dans ce monde.

 

Voilà plus de 20 ans que je travaille avec des comédiens débutants au Cours Florent, notamment avec des adolescents l’été, et que je trouve ça passionnant. Leur manque de notoriété est une chance pour la crédibilité du personnage dans son quotidien, et leur investissement est total. Filmer un nouveau visage, découvrir un nouveau talent, est aussi une des motivations essentielles de tout réalisateur et son plus grand plaisir. Tous, nous espérons découvrir un autre Jean-Pierre Léaud ou une nouvelle Sandrine Bonnaire. Leur fraîcheur, leur spontanéité et leur naturel n'ont pas de prix. Pour ma part, je suis ravie de ma future collaboration avec Jeaneta Domingos qui a passé des essais pleins de vie et d’envie.

 

 

Stéphanie Girerd.

 

Suivez l'actualité du projet !

  • décor: lycée Sophie Germain

    Pour le tournage, nous serons accueillis au lycée Sophie Germain / Paris 4. Et nous travaillerons avec la classe de Première Option Cinéma.
  • Essais personnage Alex

    Aujourd'hui, avec Jeaneta, on a fait passer des essais pour le personnage d'Alex. On a vu Eliott Lobrot et c'était bien!

  • Une production

    Le film sera produit par une nouvelle société de production de courts-métrages : Abeilles couronnées productions

Contreparties

Remerciement personnalisé

pour 5,00 € et +

4 ARTINAUTES

1196 DISPONIBLES

Nom au générique de fin du film

pour 20,00 € et +

14 ARTINAUTES

86 DISPONIBLES

Photos numériques du tournage

pour 50,00 € et +

10 ARTINAUTES

90 DISPONIBLES

Photos du tournage + contreparties précédentes

Envoi du scénario et du dossier artistique

pour 80,00 € et +

2 ARTINAUTES

18 DISPONIBLES

Envoi du dossier artistique + contreparties précédentes

Lien pour voir le film en ligne

pour 100,00 € et +

7 ARTINAUTES

43 DISPONIBLES

Lien privé pour voir le film en ligne une fois achevé + contreparties précédentes

Invitation à la projection parisienne

pour 150,00 € et +

5 ARTINAUTES

67 DISPONIBLES

Invitation à la projection parisienne + contreparties précédentes

Visite sur le tournage ou pendant la post-production

pour 170,00 € et +

3 ARTINAUTES

2 DISPONIBLES

Visite sur le tournage ou en post-production + lien privé pour voir le film en ligne + remerciements au générique

Rencontre avec la réalisatrice et la productrice

pour 200,00 € et +

0 ARTINAUTES

Rencontre avec la réalisatrice et la productrice autour d'un café + remerciements au générique + lien privé pour voir le film

DVD du long-métrage Africaine

pour 250,00 € et +

4 ARTINAUTES

16 DISPONIBLES

DVD du long-métrage Africaine + remerciement au générique + lien privé pour voir le film + envoi du dossier artistique

Vidéo personnalisée hebdomadaire sur l'avancée et la fabrication du film

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Vous recevrez une vidéo personnalisée régulièrement pendant la fabrication du film pour vous tenir au courant de l'avancée du projet (y compris tournage et post-prod) + remerciements comme mécène au générique + lien privé pour voir le film une fois terminé + DVD du long-métrage Africaine + envoi du dossier artistique.

Logo au générique

pour 1 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Spécial entreprises: votre logo sera au générique de fin du film et sur tous les éléments de communication liés à sa diffusion + organisation d'une projection pour vos employés, et d'une rencontre-débat avec la réalisatrice et la productrice.