LE VOLEUR D'AUTOBUS

CREATION
ARTS DE LA SCÈNE

Présentation du projet

Cherif voulant rejoindre sa femme Djamila, mourante à l’hôpital, décide de prendre l’autobus. Angoissé à l’idée de ne plus revoir Djamila et irrité par la désinvolture du chauffeur, Cherif profite de l’absence de ce dernier pour détourner l’autobus plein de ses passagers.

Accusé de vol, il tente de se disculper auprès de ses juges.

« LE VOLEUR D’AUTOBUS »

C’est une satire tragi-comique sociale pour deux interprètes.

Ici, l’Algérie.

Cherif et Djamila, un homme et une femme.

Cela pourrait aussi concerner un autre homme, une autre femme, Marco et Rosy, Manish et Amshula, ou Cheung et Da xia… Dans un autre continent, un autre lieu, une autre localité…

Là !

Où vivre est désolant, trimant…

Là !

Où le quotidien étouffe, l’avenir doute,

Où la justice démissionne, les passe-droits font rage…

Là,

Où le grotesque domine,

Aux voix justes.

Au droit de vivre.

Nour-Eddine MAAMAR

A quoi sert l'argent collecté

L'argent collecté servira à la conception du décor, La bande son et l'achat des accessoires.


Objectif de collecte

5 000,00 €

Montant Global

0,00 €

Dépenses

Désignation Montant

TOTAL

TOTAL 0,00 €

Recettes

Désignation Montant

Proarti

Financement participatif proarti 5 000,00 €

TOTAL

TOTAL 5 000,00 €

Le texte original de Boubakeur MAKHOUKH, tel qu’il fut exploité en Algérie, date des années quatre-vingt.

Depuis, l’Algérie a changé, elle est passée d’un système de parti unique et d’économie administrée, à un système d’économie libérale de représentation politique et idéologique différenciée.

Les temps ont changé.

Au lendemain des « années noires », des terreurs subies, de l’abominable vécu,

Au moment des printemps arabes, des révoltes justifiées, des concordes arrangées et plus récemment des élections préfabriquées…

Une adaptation nouvelle s’imposait.

« Le voleur d’autobus » par le biais d’une fiction, reflète une réalité sociale.

Dans un pays opulent où la richesse est mal répartie ; derrière les protagonistes, Cherif et Djamila, se cache l’aberration d’un système social miné par la corruption, le gaspillage, l’injustice, la lâcheté quotidienne des gens, la malversation du pouvoir, la démagogie et l’automatisme des masses d’une société qui a échoué.

Traduite de l’arabe algérien populaire, l’écriture, parce qu’elle émane des masses, est simple, directe, vivante… Souple, mais toujours ferme.

Satirique, elle décrit cependant des situations grotesques, concrètes, précises et vraisemblables.

Une traduction garante et fidèle à la substance, à la sonorité verbale, au rythme et l’emphase burlesque du « parler algérien », permettant de réincarner l’autodérision dans son contexte verbal.

La représentation puisera dans la tradition orale maghrébine où le dire est le lien principal dans la communication dynamique établie avec l’auditoire.

La voix et le corps, plus que le reste, sont les outils privilégiés pour l’élaboration de l’intrigue.

Cherif, agencera le récit. Il donnera vie à tous les personnages de l’intrigue, façonnera son espace, établira les situations et s’y plongera. Il interrompra l’action à tout moment afin d’y ajouter d’autres éléments.

Djamila, personnage absent-présent. Une interprétation réaliste, permanente ramenant Cherif « le façonneur » au présent réel, rompant avec la démonstration et la construction. Personnage à l’espoir sûr… L’humain l’emporte sur tout.

Pousser au plus loin dans la précision et dans la force des mots sans tout ramener aux personnages, mais sans arrêt vers la société dans laquelle ils évoluent.

« Le voleur d’autobus » n’est pas une démonstration folklorique, ou un propos scientifique ou une étude sociologique, mais une narration satirique vivante, contemporaine et universelle à la fois.

Un divertissement qui nous renvoie à l’absurdité d’un système social.

Traduction/Adaptation/Mise en scène.

MAAMAR Nour-Eddine.

BOUBAKEUR MAKHOUKH :

Auteur dramatique, metteur en scène, comédien

06 Mars 1954 - 31 Mai 1998.

Celui qui a relancé l'adaptation théâtrale en Algérie.

Cet homme de théâtre, a été influencé par les grands auteurs et dramaturges, ayant un penchant prononcé pour le théâtre d’avant-garde.

Boubekeur Makhoukh a utilisé plusieurs langues incluant le berbère, l'arabe algérien et le français… Est surtout connu pour ses adaptations libres de Ghabou Lafkar, Zerdeb et Hafila Tassir (Le voleur d’autobus) œuvre de la révélation dont on disait qu'elle avait ouvert les yeux du théâtre algérien sur la possibilité d'adaptation des nouvelles littéraires,

Menacé à plusieurs reprises, lors des années noires, il quitte l’Algérie en 1995 par le biais de l’association A.I.D.A d’Angers. Il hébergera au centre d’accueil de la communauté d’Emmaüs de Fontenay Le Comte. Atteint par un diabète, Il décède le 31 Mai 1998 à l’âge de 44 à l'hôpital de Nantes, en France. Il est enterré au cimetière Sidi Hars (Djebanet El ghorba) à Annaba le 8 juin 1998 qui coïncide avec la Journée nationale de l'artiste, en Algérie.

« Les plus belles œuvres ont été enfantées dans l'angoisse et la tourmente [...] Quelqu'un qui aime profondément son métier se battra tout le temps pour le hisser au plus haut niveau …»

Boubakeur Makhoukh

LA NOUVELLE.

EHSAN ABDEL KOUDDOUS :

01 Janvier, 1919 Caire – 11 Janvier 1990 Caire.

Journaliste, romancier, nouvelliste et scénariste égyptien. Auteur à succès de plus d’une cinquantaine de romans, recueils de nouvelles, régulièrement adaptés au cinéma et au théâtre.

En observateur lucide et perspicace, il peint à travers la fiction romanesque la société qui l’entoure. Il s’en tient à une légère ironie, à des taquineries bon enfant qui détendent et instruisent. Il libère dans ces œuvres des femmes, maintenu claustrés dans un ghetto ou confinées à la seule fonction culinaire et reproductrice, défends les Hommes dans leurs droits à la liberté, au travail, à l’amour, au monde… Il accompli un acte révolutionnaire !

Il a écrit environ 60 œuvres, dont en particulier. « Ana horra » je suis libre, « Al-Kheit al-rafie » le fil très fin, « Dami wa domouei wa ibtessami » mon sang mes larmes et mon sourire, « Fi baytina ragol » un homme dans notre maison, « Al-Rossassa la tazal fi gaybi » la balle est encore dans ma poche…

Quarante-neuf de ses œuvres ont été adaptées au cinéma et cinq au théâtre.

En particulier Un homme de chez nous un film de Henry Barakat, sorti en 1961, avec comme acteurs principaux Rushdy Abaza et Omar Sharif.

Contreparties

L'essentiel... C'est de participer !

pour 10,00 € et +

9 ARTINAUTES

991 DISPONIBLES

Un paquet de clopes en moins à fumer!... Un brasqui nourrit le ruisseau!...Ce ne sontpasles plusrichesqui donnent le plus... Ce sontles plus grands! Dans mon coeur pour l'éternité!

Graver sur le tableau d'or!

pour 10,00 € et +

11 ARTINAUTES

989 DISPONIBLES

Tousles donateurs auront leurs noms inscrits en couleurdorésur un tableau au fond noir serti de grosse bordures! (Attention! Je n'ai pas dit : " EnOR"... Pas de supercherie! ).

Le Tableau circulera tout au long de l'aventure et s'exposera sur tous les hallsde théâtre!

"A tous les donateurs sansqui le spectacle ne se déroulerait pas dans des conditons dignes!."

Bien sûr,si il y a des personnes qui souhaitent rester discret! Y'a pas de problèmes! On n'inscrit pas!

Rassurez-vous il n'y'aura pas le montant du don!

Invitation à la couturière.

pour 60,00 € et +

1 ARTINAUTE

149 DISPONIBLES

Une Assembléed'Hôtes,privilégiés, prêts à recevoir les premiers émois, les premier sourires... Assister à une naissance...recevoir cevacillementqui devient spectre... Spectre vivant... Veinards!

fiesta diwan folk...

pour 100,00 € et +

3 ARTINAUTES

197 DISPONIBLES

C'est dit dans le titre!... Quelque part dans un lieu !

Couturière et fiesta diwan folk

pour 300,00 € et +

3 ARTINAUTES

247 DISPONIBLES

Les deux événements les plus attendus de l'avant Avignon et l'aprés Avignon.... Whaouh!

TÊTE A TÊTE à la CASA

pour 1 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Chez moi, dans ma salle à manger,tu serasconviéà un repas faitmaison que nous partagerons avec d'autres donateurs, puis nous prendions une tisane dans la cuisine... Respect total et surtout dans la bonne humeur!

V.I.P CA CLAQUE!

pour 1 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Là c'est incroyable!... Là ! Je suis aux anges! Les deux événements et bien sûr "Viens chez moi!" ... C'est indiscutable!... Mais qu'est ce qu'il y a de plus à rendre à celui ou celle qui te dit : "Tiens! Va-y! C'est ce que tu veux!..." Je répondrais : "Oui!C'est ce que je veux!..." , "Alors prends! Tu ne me dois rien! Vas! Prends" Whouah. C'est énorme! Je penserais peut-être àme tatouer son nom sur l'avant bras!