La Rhodia : Dernières heures des bâtiments

L'Usine de la Rhodiacéta
ARTS PLASTIQUES - DESIGN
PRODUCTION,
DIFFUSION,
DÉMOCRATISATION CULTURELLE

Présentation du projet

Récit en image d’une déconstruction
Dessiner La Rhodia pour la mémoire collective
gravée sur des vestiges du bâtiment

Production d'œuvres témoignant de la mémoire de la Rhodia (Besançon) pour une installation
dans les futurs espaces communs du site (les Prés-de-Vaux)

Dessin Marion Chombart de Lauwe

Un dessin au trait de La Rhodiacéta.


Dessiner

Dessiner la déconstruction de la Rhodia : le moment du démontage de l'usine laisse apparaître sa structure.
C’est un moment où se révèle le bâtiment. C’est la mise à nu des couches de mémoire successives.
Tenter de capter ce moment de basculement.

Trace du bâtiment

Les matériaux sur lesquels sont gravés les dessins sont récupérés lors de la déconstruction.
La Rhodia se dessine sur ses propres restes.

La mémoire

Il ne s’agit pas de reconstituer la mémoire du lieu. Il s’agit de permettre cette mémoire dans le lieu même. Les œuvres sont installées prêt du site d’origine, chacun peut se saisir des images pour évoquer la vie de ces espaces tranformés.

Donner ?

Le financement participatif permet de réaliser et d’installer des œuvres dans des espaces communs.
Spontané et indépendant, ce projet n’est pas soutenu financièrement par les institutions même si les partenariats sont actifs avec la mairie de Besançon, le Musée du Temps et la Maison de l’Architecture sur d’autres aspects.

Écouter ?

Sur Radio Sud Besançon :

Entretien sur la Rhodia
https://soundcloud.com/marion-chombart-de-lauwe/la-rhodia
Interview du jeudi 7 février 2019 (20 minutes environ)


Sur La plage sur Radio campus Besançon :

Rencontre avec Marion Chombart de Lauwe
www.mixcloud.com/lanouvelleplage/la-plage
Interview du vendredi 14 décembre 2018 (30 minutes environ)


Sur France Culture :

Les carnets de la création par Aude Lavigne
Marion Chombart de Lauwe, artiste de terrain
www.franceculture.fr/emissions/les-carnets-de-la-creation/les-carnets-de-la-creation
Interview du vendredi 7 septembre 2018 à 20h55 (5 minutes)

Les nouvelles vagues par Marie Richeux
Les lieux (2/0) : Suivre le lieu à la trace
www.franceculture.fr/emissions/les-nouvelles-vagues/les-lieux-24-suivre-le-lieu-la-trace
Interview du mardi 27 septembre 2016 à 14h (Une heure)

Un dessin fait in situ de l'usine de la Rhodiacéta à Besançon



Plus de détails sur le projet :

Des dessins gravés sur les matériaux des bâtiments
et installés sur les lieux


Projet artistique à financement participatif pour installer des œuvres dans les espaces communs de l’ancienne usine de "La Rhodia" de Besançon.

Bonjour à tous,

Je mène depuis maintenant sept ans, un projet artistique d'ampleur "Dernières heures des bâtiments" autour de la métamorphose et de la mémoire des lieux.

Dernières heures des bâtiments s'appuie sur la disparition et la transformation des paysages pour faire le récit d'une mémoire des lieux. Ce travail consiste à suivre le processus de démolition de bâtiment et inscrire la trace de leur évolution sur ce qu’il reste d’eux. En suivant l’évolution du chantier, je dessine sur place et récupère des matériaux issus des bâtiments. Je travaille ensuite en atelier pour graver les dessins sur les éléments collectés. Les dessins gravés (dont la plastique correspond avec le matériau et sa patine) deviennent alors des échantillons témoins d’un espace disparu et de l’histoire d’un lieu qui a cédé la place.

C'est une œuvre de longue haleine qui se déploie dans le temps et dans l’espace. L’accomplissement du projet dans sa globalité permet d’installer des œuvres représentant les différents moments de mutation des lieux dans les espaces communs concernés, offrant à tous un fragment de mémoire.

Une œuvre dans l'espace public à Pantin
Une œuvre gravée sur les plinthes du bâtiment à partir d'un dessin au trait et installée dans l'espace public à Pantin

Jusqu’à présent, j’ai investi cinq lieux : l’Usine de Chauffage Urbain de la Villette à Paris (années 60), les anciens Entrepôts de la Chambre de Commerce et d'industrie de Paris à Pantin (1929), l’ancienne Fabrique de Glace à Nantes (années 20), le Château de Romainville (XVIIe siècle),…

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La Rhodia

Aujourd’hui c’est le départ de la Rhodia (Rhodiaceta), une ancienne usine de textile, dont j’aimerais témoigner. Cette usine a une histoire très forte à bien des égards. Elle a marqué, entre autre, une transition au cours de laquelle les paysans devenaient ouvriers. L'usine et ses mouvements de travailleurs de 1968 avaient mené Chris Marker à la filmer : c’était « À bientôt j’espère ». (La grève avait pris un aspect inhabituel car elle refusait de dissocier le plan culturel du plan social). C'est aussi l'histoire de la globalisation et des usines délocalisées ; c'est l'histoire d'une ère industrielle qui cède la place. Et à cela s'ajoute des milliers de mémoires actives qui investissent encore ce site de leur imaginaire et de leurs souvenirs.

Son processus de disparition à commencé depuis quelques mois déjà. J’ai eu l’occasion d’aller dessiner le bâtiment lors de plusieurs visites sur site. Besançon s’est avérée être une ville très accueillante… j’en suis tombée amoureuse.

L'intérêt et les différents soutiens apportés au projet sont encourageants du côté des institutions et des structures associatives de Besançon. Hélas, ayant pris connaissance trop tardivement de la disparition de l'usine, aucun financement ne peut être dégagé d’urgence pour la phase de production du projet qui nécessite ma présence sur le chantier durant le temps de la démolition déjà largement entamée. J'ai donc commencé à dessiner les étapes de transformation en espérant trouver ensuite le soutien nécessaire à la réalisation du projet.

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Les perspectives d'exposition

Une ou plusieurs des œuvres réalisées trouveront une place au sein de l’exposition Chardonnet/Rhodia au Musée du Temps en 2019/2020 ainsi qu'à la Maison de l'Architecture de Franche-Comté en 2019.

Dessin Marion Chombart de Lauwe

Un dessin au trait de La Rhodiacéta

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Pourquoi ai-je besoin d'aide ?

Seule à porter le projet ces dernières années autant pour la partie artistique comme pour son développement, il arrive que des possibilités de financements soient manquées et la rapidité des chantiers de démolitions me pousse alors à financer seule les premières phases de création. La démolition est déjà en cours depuis le printemps. Elle se terminera cet hiver, d'où l'urgence de la situation.

Le don d'une installation permanente d'œuvres pour des espaces communs accessibles à tous.

C’est pour cette raison que je vous sollicite aujourd’hui. J’aimerais que cette collecte rende possible la finalisation du projet global qui vise à l’installation de plusieurs oeuvres à Besançon (si possible sur les lieux racontés qui deviendront un parc : le Parc des Prés-de-Vaux).

La naissance d'une association : Transbordement

Dans ce contexte de création toujours sur la brêche, je me suis entourée d'allié(e)s et de soutiens tout au long de cette aventure artistique et humaine. Avec quelques un(e)s, nous avons finalement créé l'association Transbordement. Elle a pour objet la valorisation de la mémoire et des paysages en mutation (urbains, ruraux et naturels) à travers la présence d’œuvres et de propositions artistiques dans l’espace public et dans tous lieux ouverts au plus grand nombre pour un accès élargie à la culture. L'ambition de cette association est de mettre en relation des acteurs et des milieux qui cohabitent et partagent une mémoire commune mais ne se fréquentent pas forcément. Dernières heures des bâtiments est le premier projet qu'elle soutient.


Vos dons seront l'outil qui permettra à tous de parcourir un fragment de mémoire dans l'espace et dans le temps et ce pour plusieurs générations. Ces œuvres pourront se lover auprès du Doubs, là où se tenait un temps l'usine de la Rhodia et les mille vies qui l'ont traversée.



Marion Chombart de LauweUne œuvre gravée sur les plinthe du bâtiment à partir d'un dessin au trait
Une œuvre gravée sur une plinthe du bâtiment des Magasins Généraux de Pantin


A quoi sert l'argent collecté

L'argent collecté servira notamment :

la production d'œuvres témoignant de la mémoire de la Rhodia (Besançon) vouée à une installation dans les futurs espaces communs du site aux Prés de Vaux.

Celle-ci comprend :
- la réalisation des instants de transformation des bâtiments à travers des dessins au trait
- la récupération des matériaux qui serviront de support pour les gravures
- la création d'œuvres papier en numéraires
- la création d'œuvres en atelier sur les matériaux récupérés
- leur installation dans les espaces communs liée à cette mémoire

Voici un récapitulatif des étapes de production permettant de mieux se figurer le coût du projet et l'ampleur du travail nécessaire pour qu'il puisse être mené :


PHASE 1 : Dessiner les instants de disparition (courant 2018 : en même temps que le chantier de démolition)

I. Réalisation des dessins (matrice)
Présence régulière durant toute la période de démolition
 Suivi des étapes du chantier avec les démolisseurs et les acteurs du projet (institutions, architectes, paysagistes…)
 Captations : photo, entretien, prise de son…
 Dessins au trait in situ : de plusieurs instants de transformation qui constitueront une série
 Encrage des dessins

Reconstitution de certaines étapes de transformation
 Recherche d’image d’archives
 Analyse de document (plan, archives, photos, interview, dessins ultérieurs…)
 Réalisation de dessin semi fictionnel fidèle à une mémoire des lieux


II. Traitement des images
Scanner haute définition des dessins au trait
 Matériel : station informatique et scanner hd

Traitements PAO
 Logiciels informatiques et licences d’exploitation
 Traitement de fichier (pour un usage web et print)


PHASE 2 : Le support des œuvres gravées (courant 2018-2019)

I. Sélection et collecte de matériaux issus des bâtiments
Choix adapté à la phase de gravure des dessins sur matériaux issus des bâtiments
 Anticipation imposée par le calendrier du chantier de démolition ou par les phases de curage du bâtiment
 Recherche des matériaux utilisables pour une future gravure à la découpeuse laser


II. Recherche et achat de matériaux d’une autre provenance
Choix de matériaux adapté à l’intégration des œuvres au sein du projet
 Dans le cas où les matériaux issus du chantier manqueraient
 et/ou pour mettre en valeur les œuvres au sein du projet (ex : acier corten servant de support à l’œuvre…)


III. Logistique
Découpe
Récupération des matériaux
Déplacement
Stockage


PHASE 3 : Gravure de la mémoire des instants de mutation (2019)

Gravure sur matériaux (œuvres uniques et originales)
Issus du bâtiment et/ou autres matériaux
 Traitement des fichiers pour la découpeuse laser
 Simulation et conduite pour l’atelier
 Déplacement de matériaux d’essai vers l’atelier de fabrication
 Préparation du support pour la machine
 Expérimentations et tests
 Réalisations des œuvres
 Déplacement, protection et stockage des œuvres jusqu’à la livraison


PHASE 4 : Installation des œuvres sur le territoire muté

I. Conception artistique d’installation de l'œuvre dans l’espace commun
Étude en fonction du futur projet architectural et paysager
 Concertation avec les partenaires et/ou commanditaires : suivi de projet et étapes de validation
 Conduite de sa mise en œuvre
 Présentation des étapes de travail

Mise au point du projet
 Rédaction et validation finale
 Choix de la main-d’œuvre et des fournisseurs


II. Réalisation de l’œuvre in situ
Fabrication
 Installation pérenne de l’œuvre
 Implantation, protection et finition

 

PHASE 5 : Gravure de la mémoire des instants de mutation sur papier (fin 2018)

Gravure sur papier (numéraires)
Édition en taille-douce limitées et certifiées
 Traitement des fichiers
 Création de la matrice
Impressions professionnelles

Édition d'album auto-édités
 Traitement des fichiers
 Conception et fabrication de la couverture
 Façonnage (pliage et fermeture)


Phase de développement et recherche de financements en cours

Pré-projet
Réunions avec les partenaires et/ou commanditaires
 Présentations des différentes options d’acquisitions
 Concertation sur les cadres de production et la méthode de financement
 Accords et validation


Recherche de financements
Par les partenaires et/ou commanditaires
 Au sein de leur réseau territorial
Par l'association et par l’artiste (avec l’appui des commanditaires)
 Demande d’aides et de mécénats auprès d’organismes publics et/ou privés soutenant la création artistique et culturelle

Rédaction et mise au point des dossiers de financement
Contenu artistique
 Présentation du projet global « Dernières heures des bâtiments »
 Note d’intention sur le projet à l’œuvre dans le territoire choisi
 Éléments complémentaires : dossier de presse, présentation du projet actualisé…

Éléments de production
 Budget prévisionnel de production
 Budget prévisionnel des recettes et dépenses
 Calendrier prévisionnel
 Attestation et preuve de soutien de l’institution désirant réaliser le projet

 


Objectif de collecte

5 000,00 €

Montant Global

33 200,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Réalisation d'œuvres papier (en numéraires)

Conception et suivi de fabrication 1 550,00 €
SOUS TOTAL 1 550,00 €

Phase 1.1 : Dessiner les instants de transformation

Dessiner les instants de transformation (5 dessins 29,7 cm sur 42 cm) 5 750,00 €
SOUS TOTAL 5 750,00 €

Phase 1.2 : Dessiner les instants de transformation suite

Dessiner les instants de transformation suite (en tout 10 dessins 29,7 cm sur 42 cm) 4 300,00 €
SOUS TOTAL 4 300,00 €

Phase 2 : Récupération et production du support des œuvres

Récupération, déplacement, découpe et stockage du support des œuvres issu du chantier 3 150,00 €
SOUS TOTAL 3 150,00 €

Phase 3 : Gravure de la mémoire des instants de mutation

Gravure en atelier et finition des œuvres 11 650,00 €
SOUS TOTAL 11 650,00 €

Phase 4 : Installation des œuvres dans l'espace public

Conception et installation en contexte 6 800,00 €
SOUS TOTAL 6 800,00 €

TOTAL

TOTAL 33 200,00 €

Recettes

Désignation Montant

Cession droit pour 10 dessins aux traits

Ville de Besançon 5 000,00 €
SOUS TOTAL 5 000,00 €

Apport en industrie de l'association Transbordement

Participation adhérents, fournitures, régis, frais de gestion et de fabrication des contreparties de la collecte 8 200,00 €
SOUS TOTAL 8 200,00 €

Acquisition d'œuvres par le Musée du temps de Besançon

Achat d'œuvres issues du projet de la Rhodia 2 000,00 €
SOUS TOTAL 2 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 5 000,00 €

TOTAL

TOTAL 20 200,00 €

L'histoire du projet : Dernières heures des bâtiments

Les paysages en œuvres
Les lieux se creusent, ils émettent un signal et disparaissent.
Être sur la brèche, dans un instant donné, un entre deux qui ne peut être reproduit.


La réalisation de ce projet implique plusieurs étapes. En premier lieu, il y a la nécessité d'un cheminement autour de ces espaces en mouvement. Ma présence répétée sur les lieux sert à la fois à la réalisation des dessins in situ ; à la collecte d'éléments (prise de sons, entretiens, photos, vidéos…) mais elle permet surtout de choisir l’angle narratif, le jalonnement des « instants remarquables » dessinés. Une prise de contact avec les acteurs du chantier se met en place, ce qui facilite une approche de terrain approfondie et une meilleure compréhension du processus de démolition. C'est alors que débute le travail de collecte. Il est question de récupérer des éléments issus du chantier afin d’imprimer la mémoire de cette disparition sur les matériaux des bâtiments eux-mêmes. L'étape de gravure des dessins se réalise en FabLab ou en atelier de fabrication à l'aide d'une découpe laser. À l’issue de ce processus de création, les dessins originaux ainsi que les gravures deviennent des échantillons témoins d’un espace disparu et de l’histoire d’un lieu qui a cédé la place. Enfin, l'étape finale consiste à installer les œuvres dans les espaces communs pour s'offrir au regard de tous.

Vidéo de L-Films pendant la réalisation d'un dessin sur chantier
Réalisation d'un dessin in situ. Photo de L-Films lors d'un reportage sur le projet.

C'est lors d'une exposition d'architecture à Montréal que ce projet a émergé. Je me suis arrêtée un long moment devant des vidéos de démolition à l’explosif. Images répétitives et obsédantes, les bâtiments avaient tous une façon propre de tomber et de disparaître, ils semblaient changer un instant de nature, leur chute était singulière. La déformation faisait apparaître une ultime signature et la marque d’une métamorphose définitive qui semblait exprimer une part importante de leur essence.
Un bâtiment en brique semblait devenir liquide, angles et perspectives s'effondrant en cascade. Le Kingdome de Seattle, quant à lui, dévoilait tout à coup ses points d’appui sous le signal des explosifs, minutieusement orchestrés, avant de s’effondrer sur lui-même à la rupture de ses articulations. Ces mouvements de masses gigantesques m'évoquaient l'ampleur de grands mythes comme la chute des titans, s'effaçant du paysage en un temps bref et insaisissable.


Comment rendre compte de cet instant fragile entre deux moments stables, deux espaces délimités ? Comment représenter le jeu de ces instants aux bords des choses ?

Dessiner les dernières heures des bâtiments. C’est presque une formule ironique, une sorte d’anthropomorphisme de l’hommage au soldat inconnu, appliquée aux bâtiments.
Il existe une filiation avec l’image de la guerre à travers la mémoire, les médias, les murs des villes (Mostar, Hiroshima, Nagasaki, Dresde, Bagdad, le World Trade Center…) —images répétées, images actualisées— nous avons parfois le sentiment, l'illusion ou le fantasme d’être témoin des dernières heures, témoins du désastre. Extinction d’espèces, dégradation de l’environnement, catastrophes climatiques et nucléaires. Outrance médiatique ou ère de transition ? Nous sommes en tout cas dans une dialectique d’apocalypse qui, si elle appartient pour une part à nos imaginaires, n’en est pas moins vivante et animée.

Le 11 septembre 2001 a aspiré tous les regards du monde, créant un phénomène d’images obsédantes, galvanisant les fantasmes et les peurs. Les guerres sont souvent inscrites dans les murs, je l’ai vu à Mostar, à Sarajevo… quand personne ne veut en parler, les rues et les lignes de front s’expriment par leur terribles morsures.
L'attrait pour les ruines et la marque du chaos n'est pas simplement le lieu d'un fantasme macabre et de destruction, c'est également un principe de renouvellement et de formulation du devenir. Une curiosité et un besoin de comprendre et de percevoir nos limites. Révéler des points de force revient quelque part aussi à penser nos faiblesses. La vulnérabilité n’est pas une fatalité, c’est un contact avec les limites de l’être, dans l’espace et dans le temps. L’histoire de l’extinction des dinosaures est aussi l’histoire de notre développement, de l'émergence d'autres espèces… ferions-nous aujourd’hui place à d’autres ?
Dans ce projet, il y a le désir de rendre visible l’invisible, être témoin d’une transformation. Saisir cet espace en devenir qui a donné le signal de son départ ou de sa métamorphose pour faire place. Observer une disparition et la graver quelque part en elle-même et en nous, comme un rite de passage qui marquerait le corps du paysage.

Œuvre gravée de l'usine de la villette
Une œuvre gravée à partir d'un dessin au trait représentant la fin du chantier de l'usine de La Villette

Contreparties

Bien entendu

pour 10,00 € et +

5 ARTINAUTES

Informations via la newsletter de la progression et de la réalisation du projet, adhésion à l'association "Transbordement" (avec accord du donateur), votre nom dans la liste des remerciements et bien entendu un immense merci pour votre soutien !

Un instant

pour 15,00 € et +

3 ARTINAUTES

1 petite impression d'un dessin
Format 12 cm sur 8,5 cm

+ Contrepartie "bien entendu"


Exemple du type d'impression proposée

Coût réel après réduction fiscale : 5€

Premiers instants

pour 25,00 € et +

6 ARTINAUTES

3 petites impressions de dessins
Format 12 cm sur 8,5 cm

+ Contrepartie "bien entendu"

Exemple du type d'impression proposée

Coût réel après réduction fiscale : 9€


Les instants de la Rhodia

pour 50,00 € et +

7 ARTINAUTES

Un album complet auto-édité de 20 impressions des dessins de La Rhodia à Besançon et une couverture conçue et fabriquée par l'artiste.
Format 8,5 cm sur 12 cm

+ Contrepartie "bien entendu"

Exemple du type d'impression proposée

Coût réel après réduction fiscale : 17 €

Les instants d'ailleurs

pour 65,00 € et +

6 ARTINAUTES

194 DISPONIBLES

1 album auto-édité du projet Dernières heures des bâtiments avec une couverture conçue par l'artiste d'un de ces lieux :
- Les Magasins généraux de Pantin
- L'usine de la Villette
- La fabrique à glace de Nantes
- Le château de Romainville

+ Contrepartie "bien entendu"

Exemple du type d'album proposé

Coût réel après réduction fiscale : 22€

Les instants partout

pour 300,00 € et +

0 ARTINAUTES

5 albums auto-édités du projet Dernières heures des bâtiments avec une couverture conçue par l'artiste de :
- La Rhodia à Besançon
- Les Magasins généraux
- L'usine de la Villette
- La fabrique à glace de Nantes
- Le château de Romainville

+ une rencontre avec l'artiste
+ Contrepartie "bien entendu"

Exemple du type de contrepartie proposée (celui de la Rhodia est à venir)

Coût réel après réduction fiscale : 102€

Un instant d'encre

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour votre entreprise :

Une gravure en taille-douce d'un dessin de la Rhodia.
Format 25 sur 35 cm, imprimé sur un papier de 40 cm sur 50.
Éditions limitées à trente exemplaires, signées par l'artiste.

+ contrepartie "Les instants Rhodia"
+ une rencontre avec l'artiste
+ contrepartie "Bien entendu"


Exemple du type de gravure proposée

Coût réel après réduction fiscale : 170 €

Un instant d'usine

pour 2 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour votre entreprise :

Une œuvre originale de métal, représantant un instant de disparition de l'usine de Chauffage Urbain de La Villette à Paris.
Format 29 cm sur 30 cm

+ contrepartie "Les instants partout"
+ contrepartie "Bien entendu"

Coût réel après réduction fiscale : 680€

Les instants d'encre

pour 4 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour votre entreprise :

Un jeu complet des dix gravures en taille-douce à partir des dessins aux traits faits au long du chantier de la Rhodia.
Format d'environ 25 sur 35 cm imprimé sur un papier de 40 cm sur 50.
Éditions limitées à trente exemplaires signées par l'artiste
+ contrepartie "Les instants partout"
+ une rencontre avec l'artiste
+ contrepartie "Bien entendu"

Coût réel après réduction fiscale : 1 530€

Les grands instants

pour 14 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour votre entreprise :

Une œuvre originale de métal, gravée sur les matériaux de La Rhodia
Format d'environ 20 cm sur 30 cm

+ cession de droit de représentation pour 10 ans (à usage culturel pour la commune)
+ Un jeu de douze gravures en taille-douce à partir des dessins des Magasins Généraux de Pantin.
Format d'environ 25 sur 35 cm imprimé sur un papier de 40 cm sur 50.
Éditions limitées à trente exemplaires signées par l'artiste

+ contrepartie "Les instants d'encre" (Épreuves d'artiste)
+ contrepartie "Les instants partout"
+ une rencontre/conference publique autour du projet
+ contrepartie "Bien entendu"


Exemple du type d'œuvre proposée en fonction des matériaux récupérés (ici plinthe des magasins généraux)

Coût réel après réduction fiscale : 4 760€