Jardins Suspendus

ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION

Présentation du projet

Jardins Suspendus

Jardin Suspendus raconte l’histoire d’un homme qui s’échappe. De lui-même, de son passé. C’est un « johatsu », un évaporé comme on dit au Japon. Il arrive à Paris et erre dans la ville à la recherche de lui-même mais il est poursuivi par ses pensées et les voix de ceux qu’il a laissés. À Paris, il suit une femme et arrive dans un cours de peinture où troisfemmes peignent. Il devient modèle pour le cours et objet de toutes les attentions. La trace du pinceau relie ces êtres entre eux, vestige de ces moments suspendus, hors du temps.


Le texte de Camille Davin a été donné en lecture au Théâtre de l'Opprimé, à la SACD, à la Friche/Amin Théâtre, une étape de travail a été montrée lors des plateaux de l'Essonne.

Pour ce projet, nous souhaiterions que le spectacle serve l'univers poétique mis en avant dans le texte. Cela est permis par un projet de scénographie mouvante qui intègre le végétal, l'image en mouvement, le son créé en direct, et le dessin créé en direct.

Or sa réalisation demande des éléments techniques, de la construction, des espaces de travail et des moyens financiers. Et nous sommes toujours en attente concernant les demandes de financement éffectuées.

Grâce à vos dons nous pourrons réaliser cet univers visuel dans lequel se rencontrent le dessin en direct, l'image en mouvement, le son créé en direct et un univers végétal. Votre participation pourra rendre possible le projet !

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Les étapes de la création

- Le projet est accueilli en résidence à la Ferme du Buisson du 13 au 21 février 2017.

- Il est également en résidence à la Friche/Amin Théâtre du 20 mars au 31 mars 2017 à Viry Châtillon.

- Il sera joué 2 fois la Friche/Amin Théâtre le 31 mars 2017

- 10 fois au Théâtre de Belleville à Paris du 4 au 15 avril 2017

- 3 fois à la galerie Nord à Paris du 26 au 28 mai 2017


L’espace

Jardins suspendus se déroule dans une multitude d’espaces (le parc, le cours de dessin, la rue parisienne, la chambre d’hôtel). Ces changements d’espaces sont permis par une scénographie légère et mouvante qui intègre le dessin en direct pour suggérer les fluctuations de la pensée.

Les changements d’espaces sont permis par un dispositif qui mêle le son, la lumière et l’image. Par exemple, la salle de dessin est figurée par le bruit du crayon, la présence de feuilles de différents format qui se déploient et servent de support à la projection du dessin en direct. Le parc, par la projection de l’ombre de la plante sur le mur, et un chant d’ oiseau imité par une actrice.

Le plateau est vide d’objets. Trois micros qui tombent du plafond, comme des gouttes de pluies qui ne tomberaient pas. C’est l’épure à la japonaise qui repose sur un équilibre fragile.

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Maquette de la scénographie/photo Camille Olivier

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Le végétal

Le végétal est présent sur le plateau, comme la réminiscence d’un territoire naturel qui serait commun à tous, hors des contingences sociales et culturelles. Un tronc d’arbre coupé, quelques racines à l’air, est posé au centre de la scène. C’est à la fois un symbole de déracinement pour qui vit l’exil, l’ absence de ramifications avec le pays d’accueil mais aussi la possibilité de s’enraciner. Dans le déroulement du spectacle, le tronc est l’endroit sur lequel s’asseoit l’homme, son support pour prendre la pose, son petit territoire.

Les corps désunis

Le corps en mouvement devient le vecteur de la dualité entre l’intime et le social, il est scindé entre sa nature profonde vécue et celle imposée par le quotidien et l’exigence sociale. Le travail du corps s’articule autour de la question de la suspension, comme la « pause » que prend le modèle, comme le corps figé d’une des femmes au dos brisé, ou le corps du Japonais qui refuse de sortir de chez lui, qui ne veut plus jouer le jeu des conventions sociales. Nous travaillons donc sur les décalages entre une fluidité de mouvement et des moments d’arrêts, soudains, dans des contextes inattendus.

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Etape de travail/ Esther Kouyaté et Romain Blanchard lors des "Plateaux de l'Essonne" auThéâtre d'Etampes/Photo Camille Olivier

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Dessin projeté et papier

Le dessin projeté, tout comme l’image, est un prolongement de la pensée des personnages, il permet de donner corps à l’émotion des femmes qui peignent, et quand il est projeté sur un corps, il devient un acte à proprement parler. Pour ce projet, j’ai souhaité faire appel à un peintre japonais qui travaille sur le morcellement identitaire. Pendant le spectacle, il dessine depuis un ipad relié à un projecteur afin de créer du dessin en direct qui est projeté sur le corps de l’acteur, et sur des feuilles de dessin de grand format manipulées par les comédiens.

Le papier est le support sur lequel les personnages tentent des «brouillons » pour se créer à nouveau à travers le dessin. Dans le spectacle, les feuilles restent blanches car le dessin est projeté. Une fois la projection finie, les feuilles tombent au sol, comme de multiples possibles restés virtuels. Dans la scénographie, il est aussi support d’émotions, déchiré et brûlé quand la colère devient envahissante.

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Répétition Mains d'Oeuvres/ Romain Bmanchard/Photo Camille Olivier

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A quoi sert l'argent collecté

Nous faisons appel à vous pour soutenir la création de Jardins Suspendus. L’argent collecté va permettre de financer l'univers visuel du spectacle :

  • aspect techniques: achat d'un minividéoprojecteur, prise de vues vidéo, achat de matériel sonore, lumières, micros.
  • Scénographie : conception du tronc, achat des matériaux, fabrication.

Si la collecte dépasse le premier palier de 1900 euros et atteint 2700 euros, elle permettra de rendre le spectacle vraiment autonome techniquement (lumières, micros) car le spectacle joue à Paris dans des salles peu équipées. Enfin si le montant atteint les 3500 euros nous pourrons commencer à rémunerer les participants au projet (scénographe, dessinateur, équipe technique, comédiens, metteur en scène).


Objectif de collecte

1 900,00 €

Montant Global

41 200,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Décor, costumes et accessoires

Frais de régie et entretien 300,00 €
Achat costumes 800,00 €
Achat matériel technique 2 500,00 €
Achat décor et fabrication 2 500,00 €
SOUS TOTAL 6 100,00 €

Charges du personnel

charges sociales 13 910,00 €
salaire chargée de production 1 750,00 €
salaire créateur lumière et régisseur 2 040,00 €
salaires comédiens et metteur en scène 15 900,00 €
SOUS TOTAL 33 600,00 €

Transport

Transport équipe 500,00 €
Transport décor 500,00 €
SOUS TOTAL 1 000,00 €

Communication

supports de communication 500,00 €
SOUS TOTAL 500,00 €

TOTAL

TOTAL 41 200,00 €

Recettes

Désignation Montant

Compagnie ia

Université Paris III 1 500,00 €
Ressources propres Compagnie ia 1 800,00 €
Spedidam 9 500,00 €
Ville de Paris 12 500,00 €
DRAC Ile de France 10 000,00 €
SOUS TOTAL 35 300,00 €

Billetterie

15 représentations en coréalisation 4 000,00 €
SOUS TOTAL 4 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 1 900,00 €

TOTAL

TOTAL 41 200,00 €

Contreparties

Merci!!!

pour 10,00 € et +

2 ARTINAUTES

28 DISPONIBLES

Pour 10 euros et plus, nous vous envoyons nos remerciements sincères et une carte postale du spectacle signée par toute l'équipe

Merci!!

pour 30,00 € et +

7 ARTINAUTES

23 DISPONIBLES

Pour 30 euros et plus, nous vous envoyons un sac en tissu avec le dessin de l'affiche dessus ainsi qu'une carte signée par l'équipe.

Merci!!

pour 50,00 € et +

5 ARTINAUTES

25 DISPONIBLES

Pour 50 euros et plus, on vous offre les contreparties précédentes ainsi que le texte relié envoyé chez vous!

Merci!!

pour 100,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour 100 euros et plus, on vous envoie un petit bonzaï et une carte postale signée par toute l'équipe!

Merci!!!!

pour 200,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour 200 euros et plus, on vous envoie les contreparties précédentes, ainsi qu'une invitation pour voir le spectacle en avril au Théâtre de Belleville.