Intérieur Jour

Un petit mot d'introduction

Intérieur Jour est né sur le papier en Février 2021 lorsque Simon Mazurel, scénariste et réalisateur, a écrit le scénario, de retour chez ses parents et ses projets d'études mis entre parenthèses en raison de la situation que nous avons connue. Pour réaliser ce film de manière autonome mais collective, Les Films de la Palette a commencé à voir le jour en Avril 2021. Cela fait donc des mois que nous travaillons par Zoom pour que le film puisse se concrétiser. Aujourd'hui, nous avons deux merveilleux comédiens (Baptiste Carrion-Weiss et Brigitte Roüan), un super directeur de la photographie (Pierre Nativel), un lieu de tournage (Le Presbytère de La Perrière) (rentrée 2022 pour le montage final, si tout se passe bien) mais pour en arriver là, nous avons encore besoin de votre aide. Vos dons peuvent faire toute la différence ! 

;

Un mot des producteur.trice.s 

Qui sommes-nous?

Nous sommesNina, Sarah et Simon !

Sarah, Nina et Simon se sont plus tard rencontrés en tant que stagiaires sur la deuxième édition du Brussels International Film Festival. Dans l'effervescence de l'événement, ils se sont liés d’amitié et jurés que ce ne serait pas le dernier projet qu’ils feraient ensemble, ayant tous les trois une grande envie d’explorer plusieurs secteurs de l'audiovisuel dont la production.

Simon nous a fait part de son projet de court métrage et peu de temps après nous avons décidé de lancer cette association. L’idée était de créer notre propre opportunité, pour nous former sur le terrain même. 

On a besoin de vous ! 

Pour notre premier projet, nous avons déjà récolté la moitié de notre budget ! Ce court-métrage nous tient vraiment à cœur et nous voudrions le produire dans les meilleures conditions possibles. Nous nous sommes donnés pendant des mois pour que ce film existe et nous tenons beaucoup à ce que le réalisateur puisse créer son histoire comme il l’imagine!  C’est pourquoi, nous nous tournons vers vous aujourd’hui ! Famille, amies, amies d’amies, cinéphiles, curieux, fan de Marie Stuart (on sait jamais),...nous avons besoin de vous pour mener à bien “Intérieur jour” ! Alors si vous passez par là et que notre initiative vous inspire, petites ou grosses donations sont les bienvenues ! MERCI ! 

.

A quoi serviront vos dons?

On a besoin de vos dons pour prendre en charge différentes parties du tournage et de la post-production. Le tournage se déroulera en janvier en Basse-Normandie dans le Perche et nous devons donc payer les transports pour se rendre de Paris au lieu de tournage, la location de la maison qui servira de décor et le logement sur place. Nous devrons aussi nourrir toute l’équipe pendant les 5 jours de tournage. Et parce qu’on considère que tout travail mérite salaire, nous souhaitons dédommager nos techniciens et nos comédiens. Evidemment, les membres de l’association ne seront pas rémunérés.               
 

Un mot du réalisateur

La naissance du projet

J’avais envie, pour mon premier court-métrage, de parler de cinéma et de décrire une rencontre entre deux personnages réunis autour d’un possible projet cinématographique commun. 

Alors m’est venu tout naturellement le personnage de Raphaël, scénariste et réalisateur, passionné et désireux de travailler avec une actrice, Liv, pour que celle-ci reprenne le rôle de Marie Stuart qu’elle a incarné dans un film de son mari, 35 ans auparavant. Déterminé, il se rend chez l’actrice qui accepte de le rencontrer pour tromper la solitude, tout en ayant omis de lui préciser qu’elle ne souhaitait pas participer au projet. C’est donc une rencontre entre deux personnages aux objectifs différents qui commence: l’un avance dans une direction nette et précise, convaincre son actrice; tandis que cette dernière profite de la présence du jeune homme comme manière de s’échapper de sa routine. Là réside donc l’enjeu du film, comment ces deux personnages, qui semblent avancer dans des directions divergentes, vont pouvoir se rencontrer réellement, échanger, partager; peut-être même trouver une direction commune.

Pourquoi Marie Stuart? 

Étonnant sujet que Marie Stuart, reine d’Ecosse au destin tragique? Pas vraiment. Reine très jeune, trahie, emprisonnée, décapitée mais également déterminée, combative et forte: Marie Stuart représente un matériau dramaturgique puissant et inépuisable. Pour autant, c’est un lien très intime qui m’a d’abord porté vers elle. C’est avec mes grand-mères, qui ont énormément contribué à mon éveil cinématographique, que je découvre, en juin 2019, la pièce Mary Said What She Said mise en scène par Bob Wilson et portée par Isabelle Huppert. Subjugué par le texte de Darryl Pinckney et la puissance du destin de Marie Stuart, je commence à développer une passion pour ce personnage. Par la suite, je regarde donc avec mon père le film Mary, Queen of Scots de Josie Rourke et quelques semaines plus tard je me retrouve pour une seconde fois, avec mon frère et ma soeur, dans le château d'Holyrood à Edimbourg, que j’avais déjà visité avec mes parents des années avant, mais avec beaucoup moins de connaissances. L’été suivant, je lis le livre de Stefan Zweig, passionnante biographie de Marie Stuart qui me convainc dans mon intérêt pour ce personnage. J’attends pourtant février d’après pour enfin m’atteler au mythe, à l’histoire de cette reine, non pas à travers un biopic, mais au travers de cette discussion entre Liv et Raphaël. Dans mon film, Marie n’est pas un sujet en soi, mais un point de rencontre qui relie les deux personnages sur un plan artistique ainsi que sur un plan intime.                                                                                                  

Mary Said What She Said (Robert Wilson)

Projet artistique

Intérieur Jour sera  un huis-clos en intérieur, qui se déroule en l’espace d’une journée, dans la maison de Liv. 

Ce sont les comédiens et les dialogues qui guideront la mise-en-scène et c’est ce dont j’ai beaucoup parlé avec le directeur de la photographie, Pierre Nativel. En effet, le film sera centré sur les deux comédiens, qui, dans une économie de mouvements, communiqueront avec les mots et par leurs regards. Loin d’être effrayé par les longs dialogues, j’ai basé le film dessus et la langue devient donc un vrai élément de partage. Les comédiens et moi travaillerons d’abord en répétitions pour qu’ils puissent avoir le temps de se familiariser avec le texte et pour qu’on puisse le décortiquer et le remodeler ensemble afin de lui donner une forme véritablement cinématographique. Le travail avec les comédiens, entamé depuis juin et notre première rencontre, est en effet une dimension primordiale dans la construction du court-métrage. J’envisage la construction du film comme un dialogue, un processus de réadaptation et de création communes.