CONTRE LES MURS (un court métrage de sensibilisation sur la maltraitance des enfants)

PRÉSENTATION DU PROJET

Bonjour à toutes et tous. Bienvenue dans l'aventure!

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS AFIN DE RÉALISER UN COURT MÉTRAGE DE FICTION (16MN) POUR SENSIBILISER LE GRAND PUBLIC AUX MALTRAITANCES ET AUX VIOLENCES FAITES AUX ENFANTS.

Contre les murs existe…

•Parce qu'en France, un enfant meurt tous les cinq jours, victime des violences de ses parents, ses proches. Parce que des milliers y survivent mais restent meurtris à jamais.

•Parce que ce sujet « difficile », parfois tabou, exige la mobilisation des citoyens pour sensibiliser chacun et inviter à en parler et agir.

•Pour que le film serve d'outil de sensibilisation et de support pédagogique aux acteurs de l'Éducation (écoles, collèges, lycées, structures communales, intercommunales et associatives), et éveille les consciences du grand public.

•Par la volonté de professionnels confirmés du cinéma qui se sont réunis pour réaliser ce court-métrage de fiction, œuvre fondée sur le suspense, les émotions, au service de son message éducatif et citoyen, et pour sa plus grande diffusion.

Elle cherchait juste un sourire, un sourire d'enfant pour embellir son expo-photos "Sourire la nuit". Chauffeuse de taxi, Alex vient juste d'emménager dans une belle résidence, et c'est en toute logique qu'elle aimerait se rapprocher de Lilou, 13 ans, sa petite voisine de palier. Mais rapidement, elle réalise que la gamine subit des violences, quotidiennes ; infligées par sa mère et qu'elle semble seule à le savoir. Alex va plonger dans cette situation obsédante, jusqu'à ce que ses cauchemars et la réalité se confondent. Impuissante, sans preuve, elle ne sait plus quoi faire. Quand un jour, Lilou disparaît...

Merci de l'intérêt que vous portez au projet!

NOTE D'INTENTION DE LA RÉALISATRICE

Cette histoire est une fiction dont la première vocation est pourtant de donner à voir l’authentique : celle de l’expérience vécue d’une enfant confrontée à la violence et la maltraitance d’un parent. Je voulais filmer des choses simples et pourtant si compliquées à montrer. D’abord, la solitude extrême, celle des violences vécues de l’intérieur, les coups et les brimades, et plus encore la peur, suspendue chaque jour à « ce qui peut arriver ».

Montrer aussi la place déchirante du témoin involontaire, confronté comme Alex à l’impuissance, au désarroi, et malgré tout animé par la volonté d’agir dès lors que le cœur et la raison l’emportent. J’ai exploré ce sujet depuis de longues années, citoyenne engagée à l’écoute d’associations en rencontrant des assistantes sociales au service de l’Enfance en danger... Et l’on aura compris que cet univers ne m’est pas étranger...

Parce que 80% des cas auraient pu être signalés, parce que chaque année, des milliers d'autres n'en meurent pas, mais porteront à jamais des blessures profondes qui hantent toute une vie. En misant résolument sur une dramaturgie de situations propre aux thrillers, en montrant les violences sans détour mais sans excès, « Contre les murs » révèle de quoi prendre conscience et réfléchir, sans morale ni jugement : une œuvre pour le grand public, pour "voir" et non "évoquer". Dans une logique de mobilisation des pouvoirs publics, des sphères éducatives, la vocation et l’utilité du film est clairement de "faire débat".

Faire un film sans tabou, réaliste, pour tout le monde, pour que chacun réalise que l'on peut agir, en commençant par "ne pas fermer les yeux". Faire un film qui profite aussi d'un atout majeur : le talent de vrais professionnels du cinéma, unis dans une équipe soudée par ses valeurs, et qui ont décidé de mettre leurs compétences artistiques, leur énergie et leur temps au service de "la cause" des enfants.

Et de cela, quoiqu'il advienne, je ne les remercierai jamais assez.

Carole Nouchi

PRÉSENTATION DE LA RÉALISATRICE

Carole NOUCHI est une réalisatrice qui, depuis près de 25 ans, consacre son métier a une ambition : mettre sa caméra au service de messages, de causes, pour témoigner, faire comprendre, pour réfléchir et émouvoir, entre fiction et réalité. Tout au long de son parcours, préférant souvent l'ombre à la lumière, elle réalise le making of remarqué du film « La Rafle » de Rose Bosch, collabore régulièrement avec des réalisateurs du cinéma français (Patrick Schulman, Jean-Jacques Beineix, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, Olivier Dahan... etc), des metteurs en scène de théâtre (Oscar Sisto, Irina Brook, Jean-Luc Revol, Stéphane Hillel) ou des artistes du monde musical.

En parallèle de son travail avec les artistes du cinéma, elle agit en mettant sa caméra et son appareil photo au service des institutions, des collectivités, d'entreprise comme Sémia, des acteurs associatifs de la citoyenneté à travers différents reportages, documentaires.

Aujourd'hui, avec « Contre les murs », elle concrétise le projet fil-rouge d'une vie, pour faire enfin "quelque chose" sur le sujet qui, plus que tout autre, l'habite, l'occupe et la préoccupe, la révolte et la mobilise : les enfants victimes de violences familiales.

QUI SOMMES NOUS?

L’équipe de production qui s’articule autour de ce projet rassemble quatre individus issus de formations et de métiers différents partageant la passion du cinéma. Un socle commun qui des années auparavant leur a valu cette rencontre devenue depuis de l’amitié. Animés par le projet de Carole Nouchi, touchés par son histoire, la société de production s’est construite avec l’objectif de réaliser un projet artistique et humain ambitieux.

« Mercredi » un mot simple qui nous parle à tous. Pour certains cinéphiles il évoque le jour tant attendu de la sortie des films en salle, pour nous, il fait écho à l’histoire que nous souhaitons mettre en lumière. Le mercredi c’est tout simplement le jour des enfants. Nous retrouverons au sein de la production Olivier Leverdez, gérant de plusieurs sociétés de communication et passionné de cinéma, ainsi que Michel Baumann, ingénieur son et musicien.
Nous retrouverons également Carole Nouchi, réalisatrice et Hugo Leverdez comédien, pour qui la rencontre 10 ans plus tôt sur le tournage du film « la Rafle » a fait naitre une belle amitié.

Merci d'être à nos côtés.

NOTE D'INTENTION ARTISTIQUE

SUJET/TRAITEMENT

La structure narrative, l'ambiance et la réalisation ont pour ambition de traiter « Contre les murs » comme un véritable thriller : Lilou est-elle encore vivante ? En s'identifiant à Alex, sa sensibilité confrontée à l'angoisse, le spectateur vit ses peurs et ses émotions. Durant tout le film, nous sommes d'abord avec elle, de sa découverte de la situation à sa plongée dans l’enfer de la petite, qui anime la conscience du spectateur. Quand nous ne sommes pas avec Alex, c'est que nous sommes avec Lilou et le spectateur découvre l'envers du décor jusqu’à son paroxysme.

LA LUMIERE

Les extérieurs seront argentés. Cette ambiance sera contrastée avec des touches de couleur provenant d’un objet, d’un mur, d’un vêtement, à l’image des photos d’Alex Webb ou d’Ester Bubley. Des touches de couleurs comme des touches d’espoir, sans surexposition. Le cadre sera très urbain, emprunté aux arts graphiques, proche du Street-art. Tout ne sera pas éclairé pour mutiler les corps par les ombres afin que la lumière en intérieur comme en extérieur dirige l’œil du spectateur et n’éclaire que ce qu’il doit regarder.

LES DECORS

Nous travaillerons dans des décors naturels, de petits décors pour les intérieurs (le salon d’Alex, la chambre de Lilou), pour donner la sensation d’être empêché, que les murs se resserrent. L’univers extérieur est résolument urbain, actif, dans l'anonymat du quotidien. La ville et ses rues, est le lieu de tous les possibles, que le taxi d’Alex peut emprunter pour s’échapper. Nous tournerons les extérieurs à Strasbourg, Strasbourg ville « amis des enfants », partenaire de l’Unicef.

LA MISE EN SCENE

La mise en scène sert l’ambiance d’un 8 clos, d’un film intimiste, privilégiant les ruptures de ton, de rythme. Durant tout le film, nous sommes avec Alex, avec celle qui vit la situation et anime la conscience du spectateur. Le rythme livre des images au réalisme volontaire, sans être documentaire : en suggérant et en montrant, elles servent d'abord le suspense et l'angoisse née de la situation. Nous devons être « dans leur tête », partager leurs émotions, en privilégiant la caméra portée et la steadicam pour créer un effet plus dramatique.