Bamako-Paris
de Ian Soliane mise en scène par Cécile CottéPar: Compagnie IO
Collecte Réussie
2 560,00 €
soutiennent
objectif de
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION
Présentation du projet
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Bamako-Paris de Ian Soliane sera créée à l’Anis Gras- Le Lieu de l’autre à Arcueil, suite à une résidence dans ce même lieu. Représentations à 14 heures 30 (sauf le 2 février) et à 19 heures 30 les 29 et 31 janvier, 1er, 2, 5 , 7 , 8 et 9 février 2019. Réservations au 01 49 12 03 29 ou reservation@lelieudelautre.fr
Représentation à 20 heures 30 le 19 février 2019 au Théâtre de Chelles, place des Martyrs de Châteaubriant 77500 Chelles ( www.theatre.chelles.fr) Réservations au 01 64 21 02 10..
Pourquoi une collecte ?
Malgré les nombreux soutiens financiers des institutions , l’apport de la compagnie et notre résidence à l’Anis Gras-Le Lieu de l’autre, nous ne pouvons aujourd’hui boucler notre budget de création et d’exploitation à L’Anis Gras-Le Lieu de l’autre.
Ce texte lauréat de l’aide à la création de textes dramatiques ARTCENA, est soutenu par l’Association Beaumarchais/ SACD, ARCADI- Île de France, et Le Jeune Théâtre National.
Bamako-Paris, a été traduite en allemand (SACD), et en anglais, sélectionnée par Cross Channel (Institut français / SACD). Pièce présentée en lecture au théâtre du Rond-Point à Paris et mise en voix à Duclair (Normandie) dans le cadre du Festival Terres de Paroles.
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La pièce
Bamako-Paris de Ian Soliane, raconte l’odyssée d’Ibou, jeune clandestin malien accroché au train d’atterrissage d’un avion en partance de Bamako pour Paris, tandis que son corps est autopsié, 16 heures plus tard sur un lit de morgue, dans une salle de l'Institut médico-légal de Paris. Autopsie d’un corps. Autopsie d’un espoir. Ibou nous parle, nous interroge.
Quelle est la figure de l’étranger ? N’est-on pas toujours « l’autre » de quelqu’un ?
Bamako-Paris donne un visage, un corps, une voix à tous ces migrants qui hantent aujourd’hui l’Europe.
Bamako-Paris donne la parole à un homme en quête de fraternité humaine, déconstruit les clichés par la fiction.
Une pièce qui induit des émotions partagées dans un acte artistique qui questionne l’actualité brûlante des migrants prêts à risquer leur vie pour survivre.
Un sujet brûlant d’actualité, traité avec une gravité qui n’interdit pas l’humour.
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La scénographie
Une structure métallique, traversée par une longue jetée lumineuse marque la séparation de deux espaces.
Au premier plan : Ibou, clandestin malien vient de sauter la barrière. Il est agrippé au train d’atterrissage d'un Airbus A320, en partance pour Paris, et nous parle de son avenir, de ses espoirs, de l’idée folle qui a germé dans son esprit. De sa mère, des barres chocolatées, du papier hygiénique à la menthe. Du champ de citrouilles. D’Amélie Poulain. De la décharge de Djelibougou. De Zoumara le parisien. Des Lavomatics. De l’hôpital du point G. Des poubelles des fast-foods. Des émeutes de l'Automne noir. Du bruit. Du froid. Des crampes. Du roulis. Des 9000 mètres d’altitude. Et tente de ne pas lâcher prise.
Ibou voyage dans le ciel, fonce vers la vie.
Il est ici, recroquevillé dans la pénombre et là-bas, debout, sous un soleil qui cogne.
Malgré le manque d’air, le bruit, la soif et les effets de la pesanteur, il ne ressent pas de terreur et ses souvenirs le libèrent parfois de toute contrainte physique. On peut le voir grimper sur la structure, ou déambuler à l’avant de la jetée, tout près des spectateurs.
Grâce aux effets de lumière, dont le contre- jour, carlingue, froid et vitesse, se mêlent aux paysages d’Afrique et à sa terre ocre.
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Au second plan, repose sur cette même jetée, le cadavre d’Ibou, seize heures plus tard. Un médecin légiste, un policier noir, et une interne gravitent autour, examinent, dissèquent, en suivant les règles strictes du protocole. Ils prennent un café, font des pauses mais leurs gestes sont codifiés.
L’interne pourra accrocher sa blouse de l’autre côté de la paroi en métal.
Sur un des cadres de la
structure, devenu écran lumineux, apparaîtront différentes radiographies de membres ou d’organes, interprétées par le médecin légiste.
La table d’autopsie du cadavre d’Ibou est mouvante, lumineuse. Les matériaux utilisés et mis en lumière évoquent différents liquides (eau, sang, bile, etc...) ainsi que l’inox des outils d’autopsie.
Ce mur métallique évoquera aussi barrières, grillages ou murs érigés en Europe, de la Bulgarie à la Manche pour bloquer les réfugiés et les migrants.
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Equilibre, et fusion des espaces
Ce long plateau, en équilibre au-dessus du vide, sera ainsi perçu à la fois comme socle du train d’atterrissage contenant le corps d’Ibou prisonnier, table d’autopsie et piste d’aéroport que le clandestin observe progressivement s’éloigner de lui.
Cette proposition de scénographie et les différents « cadrages » suggérés par la lumière et la bande-son, créeront deux espaces qui permettront tantôt des glissements d’une temporalité à l’autre, tantôt une fusion.
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Bande son/ univers sonore
La juxtaposition de deux langues (jargon clinique de l’autopsie et parole d’Ibou) sera mise en relief par une création sonore qui dialoguera (sans jamais l’illustrer) avec le texte. On pourra deviner certains bruitages de la ville, de la nature africaine, les sons métalliques d’outils d’autopsie, reconnaitre au loin un match de foot diffusé par le haut-parleur d’une petite radio ; cependant cette création sonore s’attachera essentiellement à rythmer l’odyssée d’Ibou et à nous projeter dans un univers mental entre rêve et réalité. Le temps sera distendu, vécu en accéléré, ou au ralenti. Les bruits de carlingue assourdissants pourront se fondre en un battement de cœur. Celui d’Ibou, qui accroché au train d’atterrissage, en position fœtale, à 9000 mètres d’altitude, s’adresse à sa mère. Entre Bamako et Paris, Ibou voyage « en équilibre », nous projette à la lisière. Entre vie et mort. Rêve et réalité, humour et gravité.
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Nos partenaires
Objectif de collecte
2 000,00 €
Montant Global
87 011,00 €
Désignation | Montant |
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Création - Fabrication / Achats scénographie |
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Transports | 1 410,00 € |
Défraiements | 1 000,00 € |
Locations | 1 500,00 € |
Régie | 600,00 € |
Création lumière | 2 500,00 € |
Création bande son | 2 000,00 € |
Costumes et accessoires | 1 500,00 € |
Construction décor | 6 000,00 € |
SOUS TOTAL | 16 510,00 € |
Services extérieurs |
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Attachée de presse et envois | 2 000,00 € |
Salle Anis Gras | 10 000,00 € |
Création/Fabrication visuel | 1 000,00 € |
Production Administration Diffusion | 3 800,00 € |
Divers | 1 600,00 € |
SOUS TOTAL | 18 400,00 € |
Salaires |
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Charges techniques | 8 376,00 € |
Charges artistes | 10 640,00 € |
Techniques | 11 520,00 € |
Artisties | 21 565,00 € |
SOUS TOTAL | 52 101,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 87 011,00 € |
Désignation | Montant |
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Apports production |
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Résidence Anis Gras (valorisation) | 10 000,00 € |
Compagnie | 12 471,00 € |
SOUS TOTAL | 22 471,00 € |
Subventions |
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SACD Beaumarchais | 5 000,00 € |
Artcena | 21 000,00 € |
Arcadi | 12 000,00 € |
JTN | 8 040,00 € |
SOUS TOTAL | 46 040,00 € |
Autres ressources |
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Coréalisation - Recette nette | 2 000,00 € |
Cession | 6 500,00 € |
SOUS TOTAL | 8 500,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 2 000,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 79 011,00 € |
Contreparties
Une rencontre
pour 30,00 € et +
2 ARTINAUTES
Rencontre avec l'équipe à l'issu de la représentation (date à définir)