AU REVOIR

AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet

Nous avons besoin de VOUS pour soutenir un court-métrage de fiction poétique !

Porté par l'association Studio N et déjà soutenu par le GrandAngoulême, le court-métrage de 20 minutes réalisé par Raphaël Gavard-Lefèvre veut tenter de montrer une réalité rêvée avec le budget d'un camping dans le Larzac (un camping ++ on vous l'accorde).

Il sera diffusé courant 2022 en festivals ainsi qu'en MJC et EHPAD afin de débattre et échanger sur la place éstudiantine dans le paysage audiovisuel (comment monter un projet de film, etc...) mais également de l'un des thèmes principaux du métrage : la famille.

Un homme d'une quarantaine d'années parcourt des paysages vierges de présence pour y méditer. Lors de ces moments, il se retrouve au même endroit. Seulement son environnement est peuplé d'animaux et créatures qui n'étaient pas présentes avant. De celles-ci, il tire des dessins qu'il veut montrer à sa mère alitée et isolée afin de lui faire voir la vie différement.

À la genèse de ce projet, il y a un ennui profond qui me poussa à regarder les arbres à travers la fenêtre et à rester captivé par le mouvement des feuilles. Au bout de quelques minutes ce mouvement m’hypnotisa et me fit penser au flux et reflux des vagues sur une plage sur laquelle j’imaginais le personnage debout de Takeshi Kitano dans son propre film « Hana-Bi » (1997, racontant l’histoire d’un ancien policier dont la femme n’a plus que quelques mois à vivre, le poussant à lui offrir un dernier voyage). Ce personnage sur cette plage, dans l’économie de toute émotion, fut le déclencheur pour mettre en mots une histoire entre un fils et une mère malade, dans la continuité de mon film de fin d’étude « L’éveil de l’âme » (2019, racontant, lui, comment deux frères que tout opposait vont se retrouver et réapprendre à vivre ensemble après l’accident du plus jeune).

Ayant ma propre mère en situation de handicap avancé, la relation entre ces personnes très souvent incomprises et leurs proches me touche beaucoup et j’ai à cœur de transmettre une vision singulière de ce que peuvent ressentir et échanger ces gens.

Ce poème cinématographique, est fortement inspiré du cinéma japonais avec en tête de gondole Takeshi Kitano et ses films mélancoliques qui abordent la mort avec à la fois la candeur d’un enfant et la profondeur d’un adulte torturée par celle-ci et d'Hayao Miyazaki pour son immense respect de la nature et également une richesse d’animation spectaculaire.

Nous chercherons à nous inspirer de cette ambiance, douce et contemplative qui ne cherche pas à sur-découper une scène en tenant le spectateur par la main et le forçant à regarder tel élément d’une scène. Ici, le but est de laisser le spectateur se plonger dans l’univers du court-métrage, de s’imprégner de l’ambiance des séquences telles des estampes d’ukiyo-e (Hokusai, Hiroshige).
Cette volonté de vouloir créer des “tableaux” implique donc un gros travail de composition des cadres et se rapprocher d’une esthétique grand angulaire comme celle du film « Madre » (2020, racontant l’histoire d’une mère hantée par la disparition de son fils 10 ans auparavant et qui revoit dans un vacancier le fantôme de ce fils perdu) de Rodrigo Sorogoyen. La volonté du court-métrage est d’explorer lui-même ce qui est enfoui plastiquement et symboliquement dans les lieux qu’il explorera (forêt, plage, maison, aquarium, parc, etc) en s’appuyant sur l'
ANIMATION notamment.

Justement, celle-ci devient le terrain de communication privilégié des deux personnages : elle est le support de la créativité de l'un et échappe aux mots. D'ailleurs le court-métrage ne compte pas le moindre dialogue. L’animation est pour moi quelque chose qui peut énormément apporter au court-métrage car les deux personnages nouent leur relation dans l’irréel du médium animatique qui devient leur propre réalité, leur moyen de communiquer, d’utiliser une autre voie qui en plus d’être visuellement stimulante et riche permet de réellement “s’échapper” du monde réel symbolisé par l’image live.
Qui plus est, l’animation fait, pour moi, partie intégrante du paysage cinématographique et je pense que mêler les deux techniques (live + animation) ne peut que, si elles sont bien utilisées, transcender un message cinématographique.

Mais la grammaire cinématographique, à travers le montage, jouera également un rôle prépondérant : je cite souvent une idée de mise en scène du film « Star Wars VIII : Les Derniers Jedi » (2017) de Rian Johnson qui consiste en de simple champs-contrechamps entre Rey et Kylo Ren qui communiquent à distance grâce à la Force, mais des champs-contrechamps ayant la particularité d’être totalement déconnectés d’une logique de contiguïté spatiale : l’un est au fond des steppes ou d’une grotte tandis que l’autre se trouve dans un vaisseau spatiale. Cette idée m’inspire un montage créant les mots servant de liens aux deux personnages du court-métrage, de façon à ce que naisse dans l’esprit du spectateur le dialogue (sans qu’un seul mot ne soit prononcé) par des regards, des surimpressions et en s’appuyant sur une contiguïté spatiale proche du néant.

C’est ce même montage qui permettra d'entremêler trois espaces/dimensions qui s'interconnecteront.

Le tournage aura lieu entre la Nouvelle-Aquitaine et la Bretagne.

Les décors seront en grande majorité naturels, de l'île Marquet d'Angoulême au plateau d'Argentine de la Rochebeaucourt-et-Argentine, etc..

Une autre partie se déroule en intérieur dans des décors urbains (maison, aquarium, etc...). Nous espérons pouvoir tourner à l'aquarium de la Rochelle mais nous ne pouvons pas vous en dire plus pour le moment !

Cette collecte sert à renforcer la trésorerie du projet car ayant manqué pas mal de dossiers de subventions atteignables à cause de déficit d'emploi du temps, le projet est en mesure de se réaliser avec l'argent actuellement obtenu mais nous aimerions pouvoir en faire PLUUUS !

Le fait que le projet soit porté par une association et non une boîte de production dans le département de la Charente en agglomération angoumoisine (Angoulême pour les non intimes) bloque pas mal de possibilités également pour l'obtention de subventions.

L'esprit de la débrouille va être ce qui caractérise à fond le tournage mais cette débrouille a parfois un coût mais également demande du temps de préparation qui mobilise... de l'argent.

Certains décors peuvent également nous demander une compensation financière donc la collecte servirait à financer cette compensation.

Et enfin et le plus important, la collecte servirait au défraiement de toute l'équipe ainsi que si possible à la location de matériel bonus servant à améliorer la qualité de tournage.

Derrière ma tête de petit malin et mon phrasé du même type, je sors d'un BTS Audiovisuel en Montage et Post-Production au LISA (Lycée de l'Image et du Son d'Angoulême). Je suis passionné par l'Asie et la philosophie asiatique ainsi que plein d'autres choses très nombreuses et pas forcément intéressantes à développer.

J'ai réalisé quelques court-métrages simples dont certains sont disponibles sur mon site qui répertorie également mon travail photographique !

Je sors récemment du tournage d'une websérie dans la même vibe que Kaamelott et Noob nommée Talbur.

Cette collecte, en association avec Proarti, ouvre droit à une réduction d'impôts pour les donateurs. Cette réduction est de 66% pour les particuliers et de 60% pour les entreprises. Ainsi, en tenant compte de la réduction fiscale, un don de 100€ ne coûtera réellement que 34€ à un particulier.

Par principe d'égalité, les contreparties offrent des avantages similaires : votre nom au générique, une invitation à une des projections-débats (avec Raphaël Gavard-Lefèvre), un accès privilégié au film voire des photos de tournage.

Donnez ce que vous voulez/pouvez en conscience.

A quoi sert l'argent collecté

Cette collecte sert à renforcer la trésorerie du projet car ayant manqué pas mal de dossiers de subventions atteignables à cause de déficit d'emploi du temps, le projet est en mesure de se réaliser avec l'argent actuellement obtenu mais nous aimerions pouvoir en faire PLUUUS !

Le fait que le projet soit porté par une association et non une boîte de production dans le département de la Charente en agglomération angoumoisine (Angoulême pour les non intimes) bloque pas mal de possibilités également pour l'obtention de subventions.

L'esprit de la débrouille va être ce qui caractérise à fond le tournage mais cette débrouille a parfois un coût mais également demande du temps de préparation qui mobilise... de l'argent.

Certains décors peuvent également nous demander une compensation financière donc la collecte servirait à financer cette compensation.

Et enfin et le plus important, la collecte servirait au défraiement de toute l'équipe ainsi que si possible à la location de matériel bonus servant à améliorer la qualité de tournage.


Objectif de collecte

1 100,00 €

Montant Global

12 800,00 €

Dépenses

Désignation Montant

PERSONNEL

Animation 3 000,00 €
SOUS TOTAL 3 000,00 €

MOYENS TECHNIQUES

Location 1 000,00 €
Autres (HMC, bidouilles, etc...) 2 300,00 €
Matériel (Image, Son, etc...) 5 000,00 €
SOUS TOTAL 8 300,00 €

LOGISTIQUE / RÉGIE

Autres 500,00 €
Transport 600,00 €
Repas 400,00 €
SOUS TOTAL 1 500,00 €

TOTAL

TOTAL 12 800,00 €

Recettes

Désignation Montant

SUBVENTIONS

Communes 500,00 €
GrandAngoulême 1 000,00 €
SOUS TOTAL 1 500,00 €

STUDIO N

Matériel 4 800,00 €
Subvention 500,00 €
SOUS TOTAL 5 300,00 €

FONDS DIVERS

Autres 1 000,00 €
SOUS TOTAL 1 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 1 100,00 €

TOTAL

TOTAL 8 900,00 €

Contreparties

Nom au générique

pour 5,00 € et +

9 ARTINAUTES

Merci à vous pour votre soutien ! Tout don est le bienvenue et nous l'accueillons avec un immense plaisir !

Photos de tournage + making-of

pour 50,00 € et +

0 ARTINAUTES

Merci infiniment de t'investir autant ! Tu recevras des photos de la production du court-métrage (ne parlons pas encore de nombres, y en aura plus de 1 ça c'est sûr) ainsi qu'un lien vers le making-of une fois celui-ci disponible !

Invitation à l'avant-première

pour 125,00 € et +

0 ARTINAUTES

Waouh tu es vraiment à fond ! En plus de toutes les contreparties précédentes, tu es invité à l'avant-première au cinéma du court-métrage (avant même sa sortie en festival) !

Rencontre avec l'équipe du film

pour 200,00 € et +

0 ARTINAUTES

Alors là, c'est à peine croyable... Bon ben écoute tu as toutes les contreparties précédentes pour sûr puis ben on va organiser 1 journée pour que tu puisses, avec les autres bénéficiaires de la contrepartie, rencontrer l'équipe !