Sonya Mellah est née à Paris dans le 9 è arrondissement.
Enfant, Sonya Mellah baigne dans une pluralité de langues et grandit au contact d’une population cosmopolite.
Elle grandit dans les deux bars de ses parents qui ont marqué sa vie : le Terminus et l’hôtel Restaurant de la Venue. « Il y avait des danseuses , des flics, des voyous, bref, de tout. J’étais fascinée par les habitués du comptoir et leurs histoires. J’adorais écouter leurs aventures. » Dès huit ans, elle lit et écrit le courrier pour les clients qui ne parlent pas français.
« Je les aidais à écrire leurs lettres pour la prison ou la famille de l'autre côté de la Méditérannée. Les gens me confiaient leur vie, la douleur de l' exil aussi. J’étais malgré moi détentrice de secrets. Ca m'a fait grandir très vite. On me payait 5 francs par lettre, c’était un vrai travail! » Sa famille, c’était le café. Chaque client avait un surnom, et un disque attitré dans le jukebox.
C 'est auprès d'eux qu'est né le besoin vital de raconter des histoires, au théâtre, au cinéma ou à la radio.
Sonya Mellah a étudié le théâtre à l'Ecole Jean Perimony et le cinéma en Italie où elle a porté son master 1 sur l'oeuvre du réalisateur italo turc Ferzan Ozpetek dans une recherche où elle fait cohabiter la peinture de René Magritte, la psychanalyse de Carl Gustave Jung et le cinéma italien contemporain. Son mémoire s'intitule "Nos parts d'ombre sous la caméra de Ferzan Ozpetek"
Elle est également diplômée de l'Ecole des Hautes Etudes Internationales et Diplomatiques.
NUWR (titre provisoire), est son second film comme réalisatrice.