PRISDANSLESPHARES


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Biographie




Au coeur de notre démarche il y a Laurette Tessier et son désir d’ancrer sa pratique artistique sur son territoire d’origine, le Lot-et-Garonne. 

Un besoin au départ de revenir à la source, aux racines. D’investir le petit village de son enfance, Gavaudun. Ce même village où chaque été, une scène se dressait au pied du château et pendant quelques soirs : place aux acteurs ! Chaque hiver, le donjon enfilait son plus beau costume et le temps d’une soirée c’était le grand carnaval. 

Ces belles rencontres ont disparu aujourd’hui. C’est aussi pour cette raison que Laurette a eu envie de réinvestir ce territoire rural. Pour essayer de rassembler autour d’expériences artistiques innovantes et exigeantes. Mais qui s’adressent à tous. Comme un match de rugby, ou une fête de village, héritage marquant de ce coin du Lot-et-Garonne. 

Ces territoires marqués par leurs traditions sont d’une richesse inespérée pour les créateurs que nous sommes. Les vastes décors qu’ils nous apportent, les rencontres simples et directes avec les habitants, l’entraide, la place laissée à la nature sont autant de motivations qui nous poussent à développer notre pratique en milieu rural. 

Suite à sa formation à l’ESCA (Ecole Supérieure de Comédiens par l’Alternance), elle nous réunit. Nous sommes un groupe de 9 personnes (acteurs, circassien, photographe) dans lequel Laurette aura la place de metteuse en scène / accoucheuse. 

En 2015, nous formons - PRIS DANS LES PHARES. 

Au fur et à mesure de nos créations, nous développons une démarche, une méthode de travail. Nous écrivons un langage commun. Nous nous donnons le temps d’examiner le processus.

 

Nous nous questionnons sur : et Comment faire de l’art vivant aujourd’hui ? 

Dès notre première création - “Du haut du donjon, j’ai vu un dragon” - nous répondons à la question “Où ?”

Hors des lieux dédiés. Hors des espaces fermés. 

Nous plaçons notre pratique aux yeux de tous. Pour tous. 

 

Ensuite vient le “comment ?” 

Comment toucher les publics ? 

Que leur raconte-t-on pour qu’ils se sentent concernés ? Comment leur raconte-t-on ? 

Comment rendre le spectateur actif ? 

Nous faisons appel à leurs sens, leurs sensations, leurs sentiments, leurs souvenirs. 

En les plaçants dans un lieu commun. Un lieu qui appartient à tous. Un lieu qui rassemble, par son histoire, son passé. 

Cela nous amène à concevoir des interventions dans l’espace public mais aussi sur des sites délaissés par les femmes et les hommes.

Nous écrivons des spectacles en nous inspirant du lieu que nous investissons.