inVisibles

un film documentaire et une mini-série sur le sans-abrisme à Lyon
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet

En immersion pendant un an au sein du Samu Social de Lyon, Clou & Lili Production termine la réalisation d’un documentaire et d’une mini-série sur le sans-abrisme : des kilomètres de macadam, de rencontres, de mots et d’images en compagnie du Samu Social de Lyon font émerger de nombreuses situations au centre desquelles se trouve toujours la personne dans sa singularité.

Invisibles est un ensemble de six films qui redonnent de la visibilité aux personnes qui dorment dans la rue et tisse une toile réflexive qui interroge notre société.

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Qui est le réalisateur du projet inVisibles ?

Je suis Gilles Ducloux, auteur, metteur en scène et réalisateur. Après avoir enseigné les sciences sociales et dirigé un CHRS (Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale) pendant 12 ans, je me consacre depuis 2016 à la production de documentaires sociétaux. J'ai fondé Clou & Lili Production à cette fin et réalisé un premier long-métrage sur la ZAD (Zone À Défendre) de Roybon, sorti en salles en novembre 2017. Bande-annonce de ILLes

En immersion depuis plus d'un an au sein du Samu Social de Lyon, je termine la réalisation de mon film sur le sans-abrisme, plus particulièrement sur ce que les sociologues nomment : "la carrière de rue", soit la somme des expériences, bonnes ou mauvaises, qui contribue à donner du sens à ces parcours en marge de la société.

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Un projet solidaire

inVisibles s'est construit en concertation avec les équipes du Samu Social et d'Alynea (Association Lyonnaise d'Écoute et d'Accompagnement). Une supervision impliquant les personnes intervewées et les professionnels accompagne la réalisation de chaque documentaire.

À ce premier partenariat vient s'ajouter une rencontre avec les équipes du CCO (Centre Culturel Oecuménique) de Villeurbanne. L'équipe, qui travaille à un grand projet (L'Autre Soie) de solidarité urbaine à la croisée entre habitat, culture et économie sociale et solidaire, nous a proposé d'exposer durnant le prochain festival Mémoire Vive les 6 films dans la même journée et de les prolonger de débats sur la grande précarité.

Chaque présentation de notre projet à de nouveaux partenaires et à des institutions soulève de l'enthousiasme. Nous sentons le désir de soulever cette chape de plomb de l'invisibilité. La question de l'éthique traverse le projet de part en part.

Pourquoi cette campagne de financement participatif ?

90 % des images ont été filmées et nous en sommes à 50 % de la réalisation. C'est pour les 50% qui restent que nous avons besoin de vous. Les postes techniques doivent trouver un financement.

inVisibles est la somme de 4 heures de cinéma. En 6 films réalisés sur une année, le dispositif est en même temps un support professionnel et un outil de sensibilisation ouvert à tous les publics. Il dresse un état des lieux de la grande-précarité urbaine,

Voici, accompagné de teasers, le projet en détail.

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1 film documentaire

inVisibles est à destination des salles de cinéma, les festivals et la télévision. Il s'adresse à tous les publics.

inVisibles assemble les témoignages de femmes et d'hommes qui dorment dans la rue et de travailleurs sociaux (chercheurs, enseignants, éducateurs, directeurs de structures, politiques) pour tisser une approche analytique et sensible.

inVisibles dépasse l'émotion pour comprendre le parcours de rue comme une dynamique d'entrée, de survie et de sortie de la rue.

inVisibles trace ces parcours, gratte l’os de ces destins, visite les doutes des professionnels et les rêves des habitants du macadam, interroge un espace urbain hors normes et pourtant quotidien.

inVisibles est noir et blanc, sombre et lumineux, brasse nos angoisses et nos espoirs de vivre ensemble.

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1 mini-série de 5 épisodes

Chaque épisode prend le temps d'explorer en profondeur une thématique précise.

Les 5 épisodes peuvent s'assembler selon les besoins d'une journée de sensibilisation, une conférence ou un débat. Visionnés ensemble ou séparément, ils s'adressent aux lycéens, étudiants, étudiants en sciences sociales, bénévoles, professionnels de la santé et du social, associations et ONG.

"Urgence sociale" - épisode 1 (en cours de montage) - durée 30 mn - le projet de service du Samu Social de Lyon.

"Urgence sociale" - épisode 2 (en cours de montage) - durée 30 mn - le projet de service du Samu Social de Lyon, suite.

"Équipes de nuit" - épisode 3 (en cours de montage) - durée 30 mn - En immersion avec le Samu deux hivers consécutifs.

"Impasse des deux amants" - épisode 4 (réalisé) - durée 30 mn - Cheyenne & Diego, un couple au coeur d'une meute de chiens, leur foi & leur amour.

"Mars, boire pour éteindre, fumer pour rallumer" - épisode 5 - (réalisé) - durée 30 mn - Martial Noury : un street-artiste singulier qui parle de lui et crée une fresque murale sous nos yeux.

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En soutenant inVisibles

Vous devenez donateur et vous avez la possibilité de défiscaliser votre don à hauteur de 60 % pour les entreprises, 66 % pour les particuliers (le prélèvement à la source ne remet absolument pas en cause la déduction d'impôts à laquelle notre association est éligible. Ainsi, vous serez déduit de 60% en janvier 2019 et 6% en juillet 2019.)

Ci-dessous notre premier cadeau : une chanson de Fahro - Loin l'Est - de l'album éponyme. Théophile Ardy et Romain Lateltin compose le groupe rock Seattle qui a admirablement composé notre BO.

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Distribution

Pour Clou et Lili Production

Réalisation : Gilles Ducloux

Assistante réalisatrice : Agathe Mellet

Assistante caméra : Betty Ducloux

Ingénieur du son : Christian Morphin

Webmaster : Ben Aïad

Dessin animé : Nabil Aberkane

Affiche : Camille Senot

Communication & relations presse : Isabelle Viala

Pour Alynea et Samu Social de Lyon

Coordination générale : Maud Bigot

Comité de pilotage : Julien Mahieu

Médiateurs : Gabriel Moffet, Nawel Lemnawar, Mahamoud Mbechezi, Virginie Gaudon, Solène Barriol, Nacer Madji, Maud Hebrard

Responsable communication : Patricia Carrot

Assistant communication : Hugo Clachet

Protagonistes inVisibles

Diego, Cheyenne, Martial Nouri, Patrick Garcia, Morgane Caudron et sa nièce Nevaé, Jérôme Colrat, Pascale Pichon, Maryse Bastin-Joubard.

BO : Fahro

Album : Loin l’Ouest

« La conquête de l’être » « Saguaro » « La mémoire des mains » « Grand chef saoul »

Chant : Théophile Ardy et Romain Lateltin

Guitares : Christian Morfin et Théophile Ardy

Synthés, claviers, basse : Romain Lateltin

Costumes, accessoires et scénographie du clip « Le rêve de Mars » : Elfe Mécanique

Maquillage : Justine Poulat

Mannequins : Victoria Greenleaf, Justine Poulat, Mélusine Bonzi, Mathilde CR, Maxime Bonzi, Mellie Melzassard

Figurants : Damien Coulibaly, Jean-Christophe Pitres, Marie-Christine Duvivier

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Cheyenne et Diego

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CONTACTS

Communication & relations presse

Isabelle Viala-Faure

Mobile : 06.14.40.14.62

Mail : i.vialafaure@orange.fr

Production & réalisation

Gilles Ducloux

Mobile : 06.78.33.72.52

Mail : clou.lili.production@icloud.com



FAQ

Je peux même vous dire précisément le jour où l’idée a germé : le 17 mai 2017 puisqu’on revenait avec mon ami Mourad Benaïad de la diffusion de notre précédent documentaire sur la ZAD de Roybon et c’est dans la voiture qu’il me dit : « Pourquoi tu ne ferais pas ton prochain sujet sur les sans-abris ? ». Je ne me sentais pas prêt alors je lui ai lancé le défi de le faire ensemble, persuadé qu’il esquisserait et qu’on en resterait là, mais il a accepté. On a commencé ensemble et puis il a eu des problèmes de santé. Trop tard, le projet était lancé !

La grande précarité adulte, le sans-abrisme, j’y ai été confronté en tant que professionnel pendant dix ans, du début des années 2000 à 2010. C’est un milieu très violent, pas tant la rue en elle-même que les institutions qui sont chargées du problème, que ce soient les administrations ou les instances politiques. Milieu dont je ne suis pas sorti indemne, or je ne voulais surtout pas réaliser un film polémique, vengeur et inutile.

Justement en restant au plus prêt de la rue, que ce soit auprès des gens qui y travaillent ou ceux et celles qui y dorment. Ils sont dans l’urgence, dans le présent, ils n’ont guère le temps de s’appesantir sur les intentions de la société. La rue, parce que c’est un espace dématérialisé, offert à tous les vents, est un univers très complexe. Ce qui m’intéressait, c’était de déconstruire les aprioris du genre : « faire la manche c’est pas très compliqué, suffit de tendre la main. » or, justement, non. Survivre dans la rue est très compliqué, c’est un boulot à plein temps, ça demande une énergie assez désespérante quand on voit les résultats obtenus. Je me suis concentré sur ça, sur ce que les sociologues appellent : « la carrière de rue » ou encore : « la carrière de survie ». Comment apprendre à tenir, parfois des années, dans un milieu hostile. C’est pour ça que j’ai frappé à la porte du Samu social, même si je connais bien ce milieu, je ne voulais pas risquer de rester en superficie du problème.

Là, justement, je vais laisser les professionnels et les personnes qui dorment dans la rue en parler eux-mêmes, bien mieux que moi. Mais en deux mots, si la réponse est complexe, la question, elle, est assez simple : pourquoi passer ses jours et ses nuits à aller voir des gens qui réclament avant tout un toit, pour leur dire, hiver après hiver, que tous les dispositifs d’hébergement sont hyper saturés. C’est comme si vous étiez pompiste et qu’il n’y ait plus d’essence à votre station. C’est vous qui vous faites engueuler, c’est pas la raffinerie !

Créatrice elfico-steampunk, avec un goût non dissimulé pour le recyclage et le détournement de matières et d’objets... Je crée des costumes, je travaille aussi le cuir, avec une préférence pour l'esthétique de l'ère victorienne. Toutes mes réalisations sont des pièces uniques. "De la répétition vient l'ennui"

Inspiré par la new wave, voici Romain Lateltin, au clavier, qui habite l'espace rythmique et harmonique. Moi c'est Théophile Ardy, à la guitare et au chant, j'insuffle une énergie rock de Seattle.

Ce n'était pas une volonté première de notre part mais il faut se rendre à l'évidence... Nous avons beaucoup exploré des rythmiques et des thématiques tribales qui peuvent illustrer ce que la rue a de violent, de sauvage, d'instinctif. Coupés des grands espaces naturels, nos personnages essayent de trouver leur place dans le gigantisme et l'isolement urbain en partant à la conquête de leur être intérieur.

Pour les amérindiens, le progrès ne consiste pas dans une domination de la nature mais dans l’accroissement de sa force intérieure : courage, bravoure et pouvoir de l’esprit. Dans un monde qui n’a jamais autant montré ses limites, cette vision du progrès redonne un sens au mot conquête. Avec humour et distance, Fahro propose ainsi de partir à la conquête de l’être, en réconciliant notre  cowboy et notre indien intérieur.   En parcourant ce grand ouest fantasmé, Fahro partage avec le public des expériences aussi riches et diverses que la contemplation (Les éléments, Oh dada), l'émancipation (Saguaro, Le souffle du silence, Ton heure, Assis j’étais), la modération (Loin l’Ouest, Madhyamaka), la célébration de la paix (Ok Choral), la connexion de l'homme avec son corps (Les cohortes, Discowboy), la nature et les autres (Loin l’Ouest, Grand chef saoul, Glisse), etc.

Très bien. Là il faut préciser qu’il s’agit du Samu Social de Lyon, car tous les Samu Social n’ont pas le même fonctionnement. À Lyon, ils sont très préoccupés par l’aspect éducatif de l’urgence sociale, pas seulement la santé. On parlait le même langage. Je suis resté plusieurs semaines, de février à mars 2018, en simple immersion, sans micro ni caméra, à tourner avec les différentes équipes de jour comme de nuit, à simplement m’imprégner de toute la complexité de la situation.

Ah ! justement, ça c’était un des deals de départ entre le Samu et moi. Ne pas choisir. On n’allait quand même pas sélectionner les meilleurs spécimens d’exclus ! L’équipe du Samu a fait passer le message qu’un type tournait un film sur le sans-abrisme. Beaucoup de personnes refusaient pour des raisons personnelles, j’allais au contact de toutes celles qui étaient d’accord.

Il est des rencontres qui ne s'expliquent pas. Elles doivent se faire… En fait c’est grâce à une amie commune. Je la remercie.

Nous avons rencontré Gilles lors de concerts à domicile. Notre démarche de proximité et notre environnement rythmique lui a tout de suite parlé. Quelques échanges passionnés et deux titres (La mémoire des mains et Grand chef saoul) on suffit à faire naître l'évidence d'une collaboration sur le projet inVisibles.

Parce que j’aime ça. C’est le seul effet que je m’accorde pour styliser ce que je filme. La rue est une réalité âpre, rajouter des paillettes serait indécent. Le noir et blanc rend cette réalité-là : l’économie de couleurs ramène à l’essentiel. C’est comme ça que je le ressens. J’ai dû être marqué à vie par les Laurel et Hardy, Buster Keaton et Charlot de mon enfance.

Parce que je déteste l’acronyme SDF. Pourquoi définir une personne par ce qui lui manque ? Dit-on sans bonne santé pour un malade, sans jeunesse pour un vieux ou sans maturité pour un jeune ? Je préfère le mot clochard ; dont l’origine vient du fait qu’on faisait appel à eux pour sonner les cloches moyennant rétribution, il y avait là une fonction sociale.

La création est un espace de liberté qui permet de mettre tout le monde sur un pied d’égalité.  C’est ma façon de penser, ma volonté de redonner une deuxième vie - voire une troisième vie - à des matériaux, des objets ou des matières oubliées ou jugées non conformes, qui peut-être, fait que je me rapproche de cet univers. J’ai lu aujourd'hui une très belle phrase : apporter l'art dans la rue parce que c'est l’endroit où le besoin de soulagement de l’oppression est le plus manifeste. J'aime beaucoup cette idée.

Disons que c’est un bon alignement des étoiles qui a fait correspondre la date de sortie des films avec leur festival Mémoire Vive. L’équipe, qui travaille ardemment à un grand projet de solidarité urbaine à la croisée entre habitat, culture et économie sociale et solidaire, nous a accueilli à bras ouverts, nous proposant d’exposer les 5 films dans la même journée et de les prolonger par une suite de débats autour de la grande précarité. Ce qui est le sens même du projet inVisibles : redonner de la visibilité à ceux dont la vue nous dérange.

C’est pas ce que je voulais dire… Disons qu’ils m’ont volontiers ouvert leur porte, qu’ils m’ont fait confiance, mais quant à passer devant la caméra, c’était une autre paire de manche ! Pour autant, leur présence a été fondamentale. Plus d’une fois j’ai été débordé par les enjeux de la relation qui s’installait entre les personnes interviewées et moi. À chaque fois ils étaient là pour remettre du sens au lien qui nous unissait, eux, la personne dans la rue et moi.

L'Elfe Mécanique - Ce furent de grands moments de rencontre (l'équipe du CCO, le groupe Fahro, etc.,) de retrouvailles (merci à  mes amis qui ont rejoint l'aventure avec enthousiasme), de concentration, de doute (les aléas de la technique des costumes motorisés) et de partage. Ovation pour le réalisateur qui est d'une efficacité redoutable et d'une bienveillance remarquable. Bref, c'était top! Fahro - C'était une première expérience avec Clou et Lili Production et l'Elfe Mécanique. L'expérience fût surréaliste car nous a plongé dans un univers bien différent de notre grand ouest américain fantasmé. Elle a éclairé notre musique sous un nouvel angle en nous faisant comprendre que notre album et notre spectacle pouvaient aussi porter une interrogation sur l'Occident et son rapport à la modernité.

La question ne s’est jamais posée ainsi. Lors d’un de nos échanges préalables au début du tournage, j’ai fait remarquer aux éducateurs que, durant une année d’immersion à leurs côtés, j’allais filmer pendant des heures des personnes qui souffrent du manque de considération de la société à leur égard, donc une promesse muette de réhabilitation de leur parcours individuel, pour ne garder peut-être qu’une minute ou deux, voire rien au montage final. Ils étaient atterrés, ça n’allait pas du tout dans le sens de leur éthique ! D’où l’idée de réaliser en parallèle autant de moyens-métrages que de parcours singuliers rencontrés. L’intérêt de la démarche est apparue immédiatement car ce temps long pouvait permettre de fouiller bien plus en profondeur chaque parcours, et d’intéresser par là-même un autre public, les écoles de formation sociales, les facultés, etc. C’est à partir de ce moment-là que le Samu Social s’est d’ailleurs vraiment impliqué, parce que je rentrais dans leur complexité.

A quoi sert l'argent collecté

  1.  Avec 5 000 €, Clou et lili Production sert les boulons au maximum : aucun investissement en matériel, autosuffisance technique, pas de défraiement mais on arrive (on l'a déjà fait) à réaliser un tournage en immersion de 12 mois, payer les droits d'auteurs et produire six films.
  2. Avec 15 000 €, CLP défraie une partie des déplacements les plus longs, embauche et paie les cotisations sociales d'un ingénieur du son pour l'étalonnage (GUSO, Guichet Unique du spectacle Occasionnel).
  3. Avec 24 000 €, CLP peut :
    • investir dans un ban de montage (Final Cut pro X), 
    • défrayer les déplacements,
    • embaucher et payer les cotisations sociales d'un ingénieur du son pour l'étalonnage.
  4. Avec 31 500 €, Clou et lili Production réalise un film d'une heure trente et une mini-série de 5 épisodes thématiques de 30 minutes chacun en direction d'un public familial mais aussi des militants, des bénévoles de l'action sociale, des écoles d'infirmiers, d'éducateurs, facultés, séminaires, etc., dans des conditions modestes au regard du cinéma institutionnel mais en même temps professionnelles car tout le monde est payé pour son travail.

C'est vous qui mettez le curseur, nous on fait le film. Chacun son seuil d'exigence, c'est cohérent, non ?


Objectif de collecte

4 500,00 €

Montant Global

31 500,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Imprévus

Imprévus 1 500,00 €
SOUS TOTAL 1 500,00 €

Salaires et frais structurels

webmaster, régisseur, monteur, chargé de production, musicien 11 000,00 €
SOUS TOTAL 11 000,00 €

Charges

Charges 15 000,00 €
SOUS TOTAL 15 000,00 €

Défraiements

Transports, repas, hôtels, etc. 1 000,00 €
SOUS TOTAL 1 000,00 €

Matériel

Audiovisuel, éclairage, son, location ban de montage, étalonnage, 2 bandes-son et divers matériels 2 000,00 €
SOUS TOTAL 2 000,00 €

Droits artisitques

Droits d'auteurs, musique, images d'archives et d'originaux, etc. 1 000,00 €
SOUS TOTAL 1 000,00 €

TOTAL

TOTAL 31 500,00 €

Recettes

Désignation Montant

Autofinancement

Part de rémunération en production 15 000,00 €
SOUS TOTAL 15 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 4 500,00 €

TOTAL

TOTAL 19 500,00 €

Des contreparties sur mesure


La rue c’est comme les migrants, les arabes, les zadistes, les jeunes et tant d’autres catégories : tant qu’on en reste aux généralités on ne comprend rien

Il faut avoir envie d’entrer dans les singularités.

Offrir des badges et des tee-shirts ne nous semblait pas approprié. Clou et Lili Production a donc longuement travaillé sur des contreparties en rapport avec les documentaires inVisibles.

Nous vous avons concocté des contenus (peinture, roman, film) qui explorent ces singularités :


Street-art : "le rêve de mars" de Martial Noury

J’ai rencontré Martial Noury en mai 2018.

J’ai commencé par l’interviewer puis, au fil des rencontres, une autre forme de collaboration s’est mise en place : nous avons trouvé un espace de création où il a pu exercer ses talents de street-artiste sur une fresque.

Roman : "Ball-trap" de Gilles Ducloux.

J'ai écris ce roman en 2016. Il est aujourd'hui édité chez Éditions 999 en version E-book. "Ball-trap" parle aussi de la rue, c'est donc ici une alternative à la réalité de la survie urbaine qui vous est offerte.

Pitch : Richard, écrivain en perte d'inspiration, propose un atelier d'écriture au bar du Pont dans l'espoir de retrouver des forces vives mais son projet dérape et c'est la déconstruction de l'Être.


Voici un extrait du roman :

"C’est là que j’ai senti physiquement ma solitude. Très difficile à décrire. C’est un processus long. Une perte progressive de son être. Quel qu’il soit, un être désocialisé est amené à mourir de son vivant à partir d’un certain seuil. Le regard des autres glisse sur vous, je suis vivant mais d’une certaine façon je n’existe plus pour personne donc je ne compte plus. C’est un premier signe. D’abord on s’en contente, voire on s’en satisfait puis un jour c’est le corps qui lâche, le manque d’amour vous laisse abandonné. C’est dans ce lit d’hôpital que ça s’est dégradé. On sent qu’il est trop tard pour revenir au vivant, on regarde les journaux, ses mains, ses pieds et plus rien n’est à soi. Dire que plus rien n’a d’importance est faux, au contraire, tout devient précieux au fur et à mesure que ça vous échappe et soi-même avec. Alors on s’éloigne, on s’élève au-dessus de son lit mais c’est tout sauf une expérience spirituelle. C’est hyper concret, un aller simple sur les rives du mort-vivant.
C’est pour ça que les gens qui vivent dans la rue prennent des chiens, pour se faire lécher, être regardés, attendus, désirés, manquer. Quand les infirmières passent, je fais semblant de dormir ou de souffrir atrocement. Elles regardent mes larmes et disent entre elles que c’est la douleur, me rajoutent une dose de morphine et c’est bien, la morphine. Mais ça passe et je reviens sur terre très lentement et les sons, les couleurs, les odeurs reviennent, et puis cette putain de solitude et cet égarement lorsque plus aucune sensation ne me rattache à mon être vivant. La nuit c’est moins pire, la lumière, les plateaux qui roulent, les relèves, les visites ; toutes ces moments me concernent de moins en moins. Jusqu’à plus du tout. Ce ne sont que des gestes.
Les muscles, la peau, le temps se délitent, s’effacent et l’on sent le sang circuler dans nos veines mais l’on est étranger à cette machine, on est loin de ce corps, on est à peine encore une âme, on ne se soucie plus de rien, on ne retient plus. Ou l’on s’en souvient comme d’une vie différente, un avant évanoui, un film ancien, un mystère indolore. Alors on n’a plus envie. On se contente de guetter les signes connus, uriner, manger, remuer. Ça ne fait pas particulièrement plaisir mais ce sont des signes, des motifs encore existants. On comble, puis l’on redevient comme avant l’envie d’uriner, avant l’envie de manger et la machine a fait un tour sur elle-même. J’ai clairement traversé ma vie, effectué un saut dans le vide. Saut n’est pas le terme approprié. Glissement dans le vide. J’ai compris qu’avant, retourner auprès des miens m’était encore possible. Là, le retour m’était impossible. « Ces narines d’os et de peau par où commencent les ténèbres de l’absolu, et la peinture de ces lèvres que tu fermes comme un rideau. » (Antonin Artaud).


Film documentaire "ILLES"

J'ai réalisé ce documentaire produit par Clou et Lili production en 2017. Il parle également d'habitats précaires et de marginalités. En communauté zadiste, ils sont choisis. "ILLES" parle du quotidien, de la culture et des luttes zadistes.

Cliquez sur ce lien pour voir la bande-annonce de ILLes

Contreparties

Un grand merci !

pour 5,00 € et +

8 ARTINAUTES

Le lien Viméo du film inVisible et d'un code secret vous sera envoyé par mail

Un tirage photo en 10X15 dédicacé par le réalisateur

pour 10,00 € et +

6 ARTINAUTES

Affiche du film en A4

pour 15,00 € et +

4 ARTINAUTES

E-book : Ball-trap, de Gilles Ducloux

pour 20,00 € et +

0 ARTINAUTES

Roman : "Ball-trap" de Gilles Ducloux.

J'ai écris ce roman en 2016. Il est édité chez Éditions 999 en version E-book. "Ball-trap" parle de la rue, c'est une alternative fictive àla survie urbaine qui vous est proposée.

Pitch : Richard, écrivain en perte d'inspiration, propose un atelier d'écriture au bar du Pont dans l'espoir de retrouver des forces vives mais son projet dérape et il part à la dérive.

ILLES, une communauté zadiste

pour 30,00 € et +

1 ARTINAUTE

Film documentaire de 1H30 en VOD chez vous.

Un don de 30 € vous coûtera finalement

10,22€ (après défiscalisation de 66 % pour un particulier)

12 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise)

Tirage photo A4 dédicacé

pour 50,00 € et +

3 ARTINAUTES

Un don de 50 € vous coûtera finalement

17 € (après défiscalisation de 66 % pour un particulier)

20 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise)

Le panier inVisibles

pour 70,00 € et +

0 ARTINAUTES

- 2 invitations VIP au festival Mémoire Vive (mai 2019)

- Visite guidée deux heures (Vous pourrez profiter d'un accès complet à l'ensemble de notre projet inVibles etparticiper à une rencontre avec son équipe artistique!Vous ne pourrez pas être des nôtres le jour du festival ? Vous pourrez vous inscrire à une autre date deprogrammation)

- 2 affiche A4 du film

Un don de 70 € vous coûtera finalement :

23,80 € (après défiscalisation de 66 % pour un particulier)

28€ (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise)

Le Rêve de Mars

pour 140,00 € et +

2 ARTINAUTES

Peinture originale, élément préparatoire de la fresque murale créé par Martial Noury, street-artiste croix-roussien, lors de la manifestation "L'aventure ordinaire" du CCO Villeurbanne. La valeur marchande de l'oeuvre sera reversée à l'artiste.

Un don de 140 € vous coûtera finalement :

48 € (après défiscalisation de 66 % pour les particuliers)

56 € (après défiscalisation de 60 % pour les entreprise)

Hommage donateur

pour 250,00 € et +

2 ARTINAUTES

Vous(ou votre structure) intégrez la distribution en tant que donateur.

Un don de 250 € vous coûtera finalement

85 € (après défiscalisation de 66 % pour un particulier)

100 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise)

Hommage donateur et projection

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

- Vous(ou votre structure) intégrez la distribution en tant que donateur.Nous organisons la projection d'un épisodede la mini-série inVisibles en présence du réalisateur.

Un don de 500 € vous coûtera finalement

170 € (après défiscalisation de 66 % pour un particulier)

200 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise)

Hommage donateur et projection

pour 800,00 € et +

0 ARTINAUTES

Vous(ou votre structure) intégrez la distribution en tant que donateur. Nous organisons la projection de deux épisodes de la mini-série inVisibles en présence du réalisateur.

10 affiches A4

Un don de 800€ vous coûtera finalement :

272 € (après défiscalisation de 66 % pour les particuliers)

320 € (après défiscalisation de 60 % pour les entreprise)

Hommage donateur et projection

pour 1 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Vous(ou votre structure) intégrez la distribution en tant que donateur. Nous organisons la projection de 3 épisodes de la mini-série inVisibles en présence du réalisateur.

10 affiches A4

Un don de 1 000 € vous coûtera finalement :

340 € (après défiscalisation de 66 % pour les particuliers)

400 € (après défiscalisation de 60 % pour les entreprise)

Hommage donateur et projection

pour 1 200,00 € et +

1 ARTINAUTE

-1 DISPONIBLES

Vous(ou votre structure) intégrez la distribution en tant que donateur. Nous organisons la projection du film documentaire inVisibles en présence du réalisateur.

10 affiches A4

Un don de 1 200 € vous coûtera finalement :

408 € (après défiscalisation de 66 % pour un particulier)

480 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise)

Hommage donateur et projection

pour 2 400,00 € et +

0 ARTINAUTES

Vous(ou votre structure) intégrez la distribution en tant que donateur. Nous organisons la projection de la globalité du projetdocumentaire inVisibles en présence du réalisateur.

20 affiches A4

Un don de 2 400€ vous coûtera finalement :

816 € (après défiscalisation de 66 % pour un particulier)

960 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise)